Simone Gbagbo à Aboisso, le samedi 16 mars 2019, à la place Elleingand Etché. L'ex-première dame y était pour « accompagner » l'ancien ministre Lazare Koffi Koffi récemment rentré d'exil qui y faisait sa rentrée politique.
Il était important que nous accompagnions Koffi Koffi Lazare chez lui. Il est important que tous nous prenions conscience que notre Côte d'Ivoire est dans notre main et que cette Côte d'Ivoire ne pourra pas survivre si nous n'arrivions pas à y semer la paix, la réconciliation véritable, le pardon, la joie. Cette Côte d'Ivoire va nous être arrachée si nous qui en sommes propriétaires, nous ne savons pas faire le sacrifice qu'il faut pour que les enfants de cette Côte d'Ivoire se réunissent autour de cette nation.
Je suis absolument convaincue que si on ne sait pas se mettre au-dessus de cela, si on ne sait pas mettre ça derrière nous, on va attraper premièrement des maladies et au-delà de ce qu'on ne souffre soi-même personnellement, il y a que notre division profite à ceux qui convoitent notre pays et qui veulent nous prendre notre pays . C'est pourquoi je dis que le pardon et la réconciliation sont des choses incontournables.
Nous sommes à ce moment-ci, à un moment très important. Nous avons des élections qui pointent du nez. La Côte d'Ivoire est dans la tourmente à cause des élections. La CEI balance, les listes électorales sont à refaire, le découpage électoral est à reprendre, les Cartes d'identités sont à refaire, même le RGPH qui va être lancé, les bases ne sont pas des bases consensuelles .
Êtes-vous prêts, parents du Sanwi, à vous mettre devant votre porte, à construire le pays pour que notre pays soit un pays craint et respecté de tous ? Nous avons beaucoup à faire dans ce pays, à commencer par réformer la CEI de façon consensuelle, par refaire le découpage électoral afin que nous puissions aller à des élections apaisées. Mettons-nous en ordre de bataille et que Dieu vous bénisse abondamment.
Elvire Ahonon