Transfert d’argent, 4 jours après, les frais demeurent : Le gouvernement abandonne les consommateurs

Orange Côte d'Ivoire
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Les communiqués de la direction des Impôts et de l'Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire (), n'ont pas servi à faire reculer les entreprises de téléphonie mobile. Quatre jours après l'augmentation de la grille tarifaire de transfert d'argent via mobile money, la situation reste inchangée.

« L'ARTCI et la direction générale des impôts ont déjà donné la sonnette d'alarme, il faut laisser le temps à ces entreprises de faire leurs effets. Bien sûr, les différentes entreprises qui pratiques ces tarifs non autorisés seront sanctionnées par rapport à la mesure de l'infraction si c'en est une », ont indiqué , porte-parole du gouvernement en parlant de l'augmentation de la grille tarifaire des transactions mobile money mercredi 27 février 2019.

Pourtant, un tour dans les guichets et points agrée mobile money, les nouveaux tarifs sont en vigueur. Les usagers usent même de technique pour éviter de payer moins. Par exemple pour retirer la somme de 55 000 FCFA d'un compte mobile money de Orange Côte d'Ivoire, le nouveau tarif exige la somme de 2 265 FCFA. L'usager préfère retirer 50 000 FCFA dans un premier temps qui coûtera 1 190 FCFA ensuite 5 000 FCFA qui lui coûtera 190 FCFA.

Soit un bénéfice de 885 FCFA. En tout état de cause, les opérateurs de téléphonie mobile et les structures notamment l'ARTCI et la direction générale des impôts ne semblent pas parler le même langage.

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Gertrude Koné, directrice exécutive de l'Union nationale des opérateurs de télécommunications, le premier jour de l'augmentation, avait expliqué cette situation en ces termes : « Ce n'est pas de notre faite, l'annexe fiscale a bien été votée par l'Assemblée nationale donc ça ne vient pas de nous. En application de principes comptables simples, qui veulent que lorsqu'une entreprise voit ses charges augmenter, et lorsque ces nouvelles taxes sont notamment des taxes à la consommation, il est clair que cela doit être répliqué sur le prix du bien ou du service produit ».

À quoi doit alors s'attendre l'usager quand on sait que bien souvent, des décisions sont prises en conseil des ministres, alors que le gouvernement ne s'assure pas de prendre des mesures, en vue de ramener à l'ordre les entreprises « rebelles » ? C'est le cas notamment de l'interdiction des sachets plastiques, de l'interdiction de la vente d'alcool frelaté, etc.

Roxane Ouattara

Written by Roxane Ouattara

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