À Daoukro ce mardi 10 novembre 2020, des barricades ont été érigées dans certains quartiers de la ville natale d'Henri Konan Bédié.
Un calme précaire règne ce mardi 10 novembre 2020 dans la ville de Daoukro, où des affrontements meurtriers ont eu lieu la veille, lundi, lors des manifestations de l'opposition. Plusieurs barricades ont été érigées dans certains quartiers par des jeunes, pour, disent-ils, filtrer toutes les entrées et sorties. En outre, des comités d'auto-défense ont été formés pour parer à toute éventualité.
L'opposition, qui avait boycotté l'élection présidentielle du 31 octobre et boycotté le scrutin, avait appelé à une nouvelle journée de mobilisation le lundi 9 novembre 2020.
A Daoukro (centre-est), fief de l'ancien président et principal opposant Henri Konan Bédié, « les affrontements intercommunautaires ont fait trois morts et 41 blessés », a déclaré à l'AFP la préfète de région Solange Aka.
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« Une (personne) a été décapitée et une autre » est morte brûlée, a précisé la préfète, indiquant que le blocage des routes par des militants rendait difficile l'évacuation des blessés. Ces trois morts ont été confirmés par le président du conseil régional Adam Kolia Traore.
