ACTUALITES BEIJING, 1er mars 2021 (Yeclo avec Xinhua) — La Chambre des Communes du Canada a récemment adopté une motion concernant la région autonome ouïghoure chinoise du Xinjiang, déformant gravement les faits et attaquant sans raison la politique de la Chine à l’égard du Xinjiang. Cette motion constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et une provocation malveillante contre le peuple chinois.
Certains pays occidentaux comme le Canada ne se soucient nullement du bien-être des habitants du Xinjiang. Leur véritable intention est d’entraver le développement du Xinjiang sous le prétexte de défendre les droits de l’Homme, mais ils n’y parviendront jamais.
En fait, lorsque les forces anti-chinoises au Canada ont déversé leur fiel sur la Chine, elles ont probablement oublié leur propre bilan macabre en matière de droits de l’Homme. Elles auraient dû se regarder dans le miroir avant de calomnier le développement des droits de l’Homme en Chine.
Dans les années 1870, le gouvernement canadien a inscrit l’assimilation des peuples autochtones à son programme officiel et a mis en œuvre une politique d’extinction culturelle à l’encontre des aborigènes par la création d’internats.
Les enfants autochtones en âge d’aller à l’école étaient arrachés à leurs familles, forcés de se convertir au christianisme et avaient l’interdiction d’utiliser les langues indigènes. Cette politique a duré plus d’un siècle, au cours duquel de nombreux enfants ont été agressés sexuellement, battus ou maltraités à mort.
Après des années de recherches intensives, la Commission vérité et réconciliation du Canada a conclu en 2015 que l’ancienne politique du pays consistant à placer de force les enfants autochtones dans des pensionnats pouvait être qualifiée de « génocide culturel ».
En outre, les progrès en matière de développement des droits de l’Homme au Canada ont été lents. En 2008, lorsque les Nations Unies ont adopté la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, le Canada faisait partie des rares pays à voter contre. Ce n’est qu’en 2016 qu’il a retiré son statut d’objecteur à la déclaration.
A ce jour, le gouvernement canadien n’a pas encore résolu les problèmes des peuples autochtones, notamment leur faible taux d’éducation et leurs taux élevés de chômage élevé et de criminalité. L’espérance de vie moyenne des aborigènes est inférieure de près de dix ans à celle des autres groupes sociaux. Le taux d’emploi du groupe autochtone est inférieur à 60% et leurs revenus sont également nettement inférieurs.
Entre 1980 et 2015, des milliers de femmes et d’enfants autochtones ont disparu ou ont été assassinés et nombre de ces cas n’ont pas été résolus. Un rapport publié en 2019 a conclu que ces décennies de disparitions et de meurtres de femmes indigènes constituaient un « génocide canadien ».
Aujourd’hui, les inégalités et le racisme systémiques existent toujours dans la société canadienne. Les sondages montrent qu’un nombre croissant de Canadiens considèrent le racisme comme un problème grave dans le pays. Selon les recherches de Statistique Canada, en 2020, pendant la pandémie de COVID-19, les Canadiens d’origine asiatique étaient beaucoup plus susceptibles de signaler une augmentation du harcèlement racial ou ethnique dans leur quartier.
A en juger par la sombre histoire du Canada, certains politiciens canadiens feraient mieux de garder l’étiquette de « génocide » pour eux.
A travers le monde, il n’existe pas de voie unique pour le développement des droits de l’Homme. Ces politiciens canadiens devraient cesser d’être hypocrites en matière de droits de l’Homme, réfléchir à la situation des droits de l’Homme dans leur propre pays et se concentrer sur l’amélioration des moyens de subsistance du peuple canadien plutôt que de se livrer à des spéculations et à des préjugés contre d’autres pays.
Après tout, salir la réputation des autres n’aidera pas à résoudre les problèmes de leur propre pays. Le masque de l’hypocrisie tombera un jour ou l’autre. Fin
