ACTUALITES VANCOUVER, 26 octobre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — La directrice financièe de Huawei, Meng Wanzhou, a pris part lundi à une audience de cinq jours devant la Cour suprême de Colombie-Britannique.
Au cours de ces cinq jours de contre-interrogatoire des témoins, les avocats de Mme Meng vont essayer de déterminer dans quelle mesure les responsables du gouvernement américain ont pu ordonner aux agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de « procéder à des fouilles fallacieuses et inappropriées, violant une ordonnance du tribunal et enfreignant les droits de Mme Meng », selon Huawei.
« Huawei fait confiance au système judiciaire canadien pour défendre l'intégrité et garantir la justice pour tous. Huawei a toujours eu une grande confiance en l'innocence de Meng Wanzhou. Nous continuerons à la soutenir dans ses efforts pour faire éclater la vérité derrière les violations de ses droits », a déclaré lundi Huawei Canada dans un communiqué.
Mme Meng a été arrêtée le 1er décembre 2018 à l'aéroport international de Vancouver à la demande des Etats-Unis, qui demandaient son extradition pour fraude. Mme Meng et Huawei ont cependant nié à plusieurs reprises tout acte répréhensible.
Les avocats de Meng Wanzhou ont fait valoir que les autorités canadiennes avaient eu des échanges inappropriés avec leurs homologues américains, en partageant notamment des informations d'identification sur les appareils électroniques de Mme Meng.
Ils ont en conséquence demandé la divulgation de divers documents, dont des courriels échangés entre les autorités canadiennes et américaines, afin de prouver qu'il y avait bien eu abus de procédure. Fin