Une nouvelle manifestation IBK le 9 juillet 2020, au Mali a fait un mort et 20 blessés. Des manifestants s'en prennent à des symboles de l'État.
La condamnation des opposants maliens, qui ont à nouveau tenté de renverser le président IBK hier, doit être forte et unanime. Prenant prétexte d'une marche pacifique, les opposants ont attaqué des cibles préalablement identifiées et désignées à leur partisans : siège de la télévision publique attaqué et pillé, Assemblée Nationale en partie incendiée, domiciles de certains dignitaires du pouvoir vandalisés, etc.
Si la communauté internationale, la CEDEAO en première, ne monte pas au créneau pour condamner ces évènements de manière forte et sans ambages, cela pourrait créer un fâcheux précédent où il suffirait qu'une partie de la population ne soit pas satisfaite d'un pouvoir démocratiquement élu pour le renverser dans la rue.
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Après le Mali ce serait peut-être le Nigeria, le Burkina, le Sénégal, le Bénin ou la Côte d'Ivoire. Au risque de nous répéter, il est légitime qu'on ne soit pas content d'un régime et qu'on l'exprime pacifiquement.
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Ce qui est inacceptable, c'est que des responsables politiques qui aspirent à diriger le Mali ne comprennent pas que le pouvoir, en démocratie, c'est par les urnes qu'on y accède, et c'est dans les urnes qu'on change de régime. Ce qui est vrai, est vrai !