Des travailleuses de sexe nigérianes ont été expulsés de deux maquis où elles offraient leurs service à Sinématiali, par leurs compatriotes.
« Je n'étais pas là le samedi 10 juin 2023 à 23 heures, mais une fille libérienne travaillant dans mon maquis m'a informé de la présence d'un groupe de jeunes s'exprimant en anglais. Ils demandaient à toutes les filles venues du Nigeria et exerçant le commerce du sexe dans mon maquis de quitter immédiatement les lieux et de rentrer à Korhogo pour regagner leur pays d'origine », a expliqué le propriétaire du maquis Euro-Plage, Soro Sougari
Une semaine plus tard, le samedi 17 juin, le maquis Château, situé en face du château d'eau de Sinematiali et considéré comme le principal lieu de rassemblement des travailleuses de sexe nigérianes, a été à son tour pris pour cible par les mêmes jeunes.
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« Je me trouvais à des funérailles, quand on m'a informé que des jeunes venus de Korhogo ont chassé toutes mes filles », témoigne Soro Koloton, le responsable du maquis Château.
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Selon des témoignages recueillis sur place, ces jeunes auraient exigé un retour forcé de ces femmes dans leur pays d'origine via des représentants de l'ambassade du Nigeria résidant à Korhogo. Estimant ces autorités tardaient à réagir à leur demande, ils ont entrepris eux-mêmes de les expulser, évoquant la présence de jeunes filles mineures parmi ces travailleuses du sexe.
