Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) peaufine une stratégie pour booster le stockage des produits agricoles.
Cette activité est couplée avec le premier atelier de sensibilisation et d’information des acteurs publics sur la mutualisation des stocks et de partage sur le guide régional d’élaboration de stratégie nationale de stockage, la réserve régionale de sécurité alimentaire et les bonnes pratiques de gestion des stocks du code de conduite régional.
Ouvrant les travaux au nom du ministre de l’Agriculture et du Développement Rural le jeudi 14 janvier 2021, le directeur de cabinet Coulibaly Minayaha a relevé le lien étroit entre la sécurité alimentaire et souveraineté alimentaire car pour arriver à produire les produits que consomment les populations, il urge de leur assurer une certaine autonomie alimentaire.
Il a demandé à la soixante de participants composé des acteurs du secteur public notamment l’administration centrale et les structures sous tutelle, le secteur privé, les organisations professionnelles agricoles, les partenaires techniques et financiers, la société civile de sortir un chronogramme d’exécution clair avec des délais d’exécution en vue de parvenir à la mise en œuvre de ce projet, lors de ces travaux.
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Le représentant-résident de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en Côte d’Ivoire, Babacar Carlos Mbaye a rappelé que la création de la stratégie de stocks nationaux de sécurité et la réserve régionale de sécurité alimentaire date de 2013 en Côte d’Ivoire dans un contexte lié à des pénuries et crises alimentaires en prévision des situations difficiles.
Le diplomate a précisé que l’Union européenne (UE) est le principal financier du projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’ouest à hauteur de 56 millions d’euros.
La réserve régionale de sécurité alimentaire est un instrument important de solidarité régionale, de promotion de sécurité et de la souveraineté alimentaire, d’intégration régionale et de consolidation de la paix sociale. Elle permet de booster l’agriculture locale en assurant aux producteurs agricoles un approvisionnement ciblé et en leur garantissant un marché plus sûr.
