Le SYNADES plaide auprès du ministre ivoirien de la Santé pour l'augmentation du nombre de places proposés au concours exceptionnel de recrutement à la fonction publique.
« Deux cents places, c'est beaucoup mais c'est peu pour tout ce personnel-là, c'est peu pour des gens qui ne font que donner le meilleur d'eux-mêmes pour le bonheur des ivoiriens. Un ministère si sensible devait prévoir au minimum 500 places. Nous voulons lui (ministre) demander d'aller un peu plus loin », a confié le secrétaire général, Hubert Kpansaï, lors de l'assemblée générale, tenue samedi 27 mai 2023, à Abidjan.
Selon M. Kpansaï, cette rencontre avec les militants, à l'Institut national de la santé publique (INSP) d'Adjamé, avait pour but de sonner la mobilisation et la sensibilisation et témoigner de leur volonté d'accompagner le ministre dans ses activités pour avoir été « attentif » à leur préoccupation.
« Nous sommes reconnaissants pour tout ce qu'il a fait, et fera pour nous les jours à venir », s'est-il réjoui.
L'assemblée générale a été l'occasion pour le bureau exécutif national de passer en revue les autres points de revendications à savoir les arriérés et retards de salaires, la revalorisation de la prime de transport, la revalorisation catégorielle et les primes d'intéressement non réparties aux agents d'Etablissements publics nationaux (EPN).
Les responsables ont surtout dénoncé le mauvais traitement des agents contractuels par des structures de prestation et le manque de rigueur du ministère de tutelle envers ces structures. Ce qui fait que de nombreux agents trainent de nombreux mois de salaires impayés.
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« Nous demandons à nos membres de rester à l'écoute du syndicat, seule la lutte paye. Avec Dieu rien n'est impossible et il fera en sorte que nous ayons des conditions de vie meilleures », s'est voulu confiant Hubert Kpansaï.
L'assemblée générale a vu la mobilisation des membres du syndicat venus de partout pour entendre les explications du BEN. Lors de la célébration du 1er mai, les militants de l'Indénié-Djuablin, sous la houlette de la présidente nationale des femmes et de la mobilisation au sein du bureau national, Ricky Chantal Koffi, avait aussi lancé un cri de cœur, à Abengourou, quant à leur intégration à la fonction publique.
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« Que les autorités, Mme la ministre de la fonction publique, notre tuteur légal qui est le ministre de la Santé, aient pitié de nous pour que nous soyons des fonctionnaires », avait-elle signifié.
Créé en 2004, le SYNADES a pour mission de lutter pour le bien-être des membres surtout des agents du ministère de la santé et aussi des agents qui ont été repris par les structures nées de la déflation de 1998-1999 et tous les agents assimilés à ces corps.
Le syndicat revendique plus de 10 000 membres, a-t-on appris.
