Pascal Affi N'guessan, président du FPI, a achevé le jeudi, 24 mars 2022, une tournée dans la région de l'Agnéby-Tiassa à Tiassalé.
Lors de sa tournée de remobilisation des bases du FPI, le président Pascal Affi N'Guessan retrace son parcours dans le parti depuis la clandestinité jusqu'à aujourd'hui.
« C'est moi qui ai payé la caution du siège du FPI en zone 4… J'ai été maire FPI en 1990.. J'ai été le directeur de cabinet de GBAGBO dans l'opposition… Je suis président du FPI depuis juillet 2001… Quand Gbagbo a été arrêté je pouvais fuir comme beaucoup, mais après les militants me demanderaient : où étais-tu ?… Quand Mamadou Coulibaly et Yao Paul N'dré faisaient allégeance à OUATTARA, je pouvais faire autant pour avoir la vie sauve et la liberté, mais j'ai choisi de dénoncer et réclamer la libération de Gbagbo au cours d'une conférence de presse à l'hôtel la pergola où nous étions pour discuter… » a lancé Affi aux militants du FPI.
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Et d'ajouter, « malgré ça, c'est ceux qui se sont cachés et ont fui qui m'ont traité de traitre parce que pour eux, ont ne doit rien faire tant que GBAGBO est en prison. Les rebelles m'ont arrêté à l'hôtel la pergola, ils m'ont bastonné, volé mon argent et me jeté dans une prison abandonnée à Bouna. »
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« En 2016 si les gors n'étaient pas contre les candidats du FPI, il nous suffisait d'avoir 30 députés pour contraindre Ouattara à ne pas changer les lois en 2020 surtout que le PDCI est sorti du RHDP. Les 30 députés FPI plus ceux du PDCI auraient empêché ces lois. Je peux même dire que c'est moi qui ai été trahit » a-t-il conclu.
