Jean Louis Moulot, maire déclaré élu et contesté par son adversaire, en appelle à la responsabilité de ce dernier et fustige l'attitude ce ceux qui ont fait annuler l'Abissa 2018.
Parlant des troubles et des railleries à l'endroit du roi des N'Zima, Jean Louis Moulot a attiré l'attention au maire sortant. « J'en appelle à la responsabilité de mon aîné Ezaley », a-t-il lancé, à l'issue d'une rencontre avec des jeunes de Grand-Bassam, le lundi 29 octobre 2018.
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Suite aux événements qui ont lieu dans la ville balnéaire et qui tendent à hypothéquer la tenue de l'Abissa, fête d'une haute portée culturelle, le maire déclaré par la CEI suite aux élections du 13 octobre 2018, a exprimé ses sentiments. « J'éprouve de la tristesse parce que je trouve que cela est irresponsable de la part de ceux qui sont à la base de ces manifestations isolées et violentes, de compromettre cet événement culturel de portée nationale qui contribue au bien-être économique d'un certain nombre d'habitants de Grand-Bassam », a-t-il dit amer.
Pour lui, « Les tenanciers de bars, de maquis, de restaurants et les artisans sont les premières victimes du report éventuel de cet événement et j'en appelle à la responsabilité de mon aîné le maire Georges Philippe Ezaley. S'il aime Grand-Bassam, qu'il renonce aux actes violents ».
Quant à ce dernier, il a, selon lui, déposé un recours devant la chambre administrative de la cour suprême, pour contester la victoire de Jean Louis Moulot.
Prince Beganssou
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