Abidjan, 18 juin 2020 – La ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Pr Bakayoko-Ly Ramata appelle à la vigilance et à l'engagement de tous pour le respect des droits de l'enfant, exhortant chacun à œuvrer « pour la protection et le plein épanouissement de nos enfants, avenir de notre Nation ».
Dans une déclaration officielle à l'occasion de la Journée de l'Enfant africain (JEA) 2020, célébrée chaque 16 juin, la ministre Ly Ramata a salué les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé pour leur contribution à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de protection des enfants.
« Cette commémoration constitue une opportunité pour saluer tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de la Politique nationale de Protection de l'enfant. Il me plaît, dans cette perspective, de rendre un vibrant hommage à la Première dame, Mme Dominique Ouattara et de saluer son leadership. Sous son impulsion, un important travail est fait pour la sauvegarde des droits des enfants de Côte d'Ivoire et d'ailleurs. Les mécanismes et dispositifs de protection qu'elle a mis en place contre le travail des enfants l'attestent éloquemment. Il s'agit notamment de la construction de centres d'accueil et de réinsertion des enfants, des hôpitaux et centres de santé, des bibliothèques pour ne citer que ces infrastructures de développement psychosocial et sanitaire », fait savoir la ministre.
Elle a exprimé son engagement à « construire un environnement sain et propice au bien-être de nos enfants, à la prévention des violences domestiques à l'endroit des femmes et des enfants ».
Ces actions de Bakayokoko-Ly Ramata s'inscrivent dans le cadre du plan de riposte élaboré par le Conseil national de sécurité (CNS) sous la houlette du président de la République, Alassane Ouattara, aux plans sanitaire et sécuritaire pour contenir la propagation du virus en rompant la chaine de transmission en plus d'un plan social, économique, et humanitaire, avec quatre fonds, dont le fonds spécial de Solidarité CODIV-19, pour soutenir les familles démunies, notamment les femmes chefs de familles et les enfants vulnérables.
Suite au massacre, le 16 juin 1976, d'enfants à Soweto, en Afrique du Sud, alors qu'ils marchaient pacifiquement pour revendiquer leurs droits, l'Union africaine a décidé, en juillet 1990, de consacrer la date du 16 juin à la commémoration de la Journée de l'Enfant africain (JEA), célébré depuis 1991 par la Côte d'Ivoire.
Ce 30ème anniversaire de la Journée de l'Enfant Africain coïncide avec le 30ème anniversaire de l'adoption de la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l'enfant par l'Union africaine et avec la pandémie du Covid-19.
« C'est pourquoi, la Côte d'Ivoire a décidé de célébrer, cette année, la Journée de l'Enfant Africain en mettant un accent particulier sur la situation sanitaire actuelle, d'où le choix du thème ‘'Respectons les droits des enfants afin de mieux les protéger en cette période de Covid-19'' », souligne Pr Bakayoko-Ly Ramata.
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