Bombardement Bouaké : le général Poncet accuse l’ONU d’avoir donné le feu vert au pouvoir ivoirien

Le général Poncet, l'ex-commandant de la Licorne cité comme témoin au procès du bombardement de Bouaké a pointé l'Onu du doigt.

À la barre, s'en est pris très vite à ceux qui, selon lui, ont « facilité » cette opération militaire ivoirienne qui s'est achevée par la tragédie du bombardement de . Il dénonce ceux qui en portent une responsabilité morale, au premier rang desquels l'ONU qui n'a pas bougé à la veille des premiers raids aériens. 

Henri Poncet raconte que le général Fall, qui commandait les forces de l‘Onuci en Côte d'Ivoire, a appelé, et ce à plusieurs reprises, au siège des Nations-Unies à New York, le chef des opérations de maintien de la paix, le diplomate français Jean-Marie Guehenno. Dans l'esprit des généraux français et sénégalais, il fallait immédiatement changer les règles d'engagement de la force internationale. « On n'était pas dissuasif, on devait juste observer, surveiller, enquêter ». Or la donne était en train de changer singulièrement, appelant une réaction. Mais là, pas de réponse. Ou plus exactement celle-ci : « Oui, on se réunira dans 8 jours, on verra ça ». 

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Henri Poncet raconte comment il avait tenté de faire annuler l'opération « Dignité » en allant voir directement le président . Il lui avait alors expliqué que tactiquement c'était sans issue, car les risques de bavures étaient majeurs. « Il m'avait répondu qu'il n'arrivait plus à tenir son entourage et les chefs de son armée. Mais jamais je n'aurais imaginé que ce même entourage ose en plus frapper une cible française, sans prévenir son président ».

Written by Mohammed Ouattara

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