Le mot désobéissance civile a viré en conflits à Bongouanou le 16 octobre 2020, entre partisans du pouvoir et ceux de l'opposition.
La bêtise Aucun bilan officiel n'est encore disponible. « Un communiqué en cours de rédaction » dit-on au ministère de la Sécurité et de la Protection sociale. Mais les réseaux sociaux ont fini d'établir les faits à leurs manières. La nature a horreur du vide et des atermoiements.
À Bongouanou, capitale de la Région du Moronou, dans le Centre-Est de la Côte d'Ivoire (194 km d'Abidjan), les tensions sont vives depuis le vendredi 16 octobre 2020. Le mot désobéissance civile de l'opposition a viré en conflits entre partisans du pouvoir et ceux de l'opposition. Les enquêtes de la gendarmerie permettront de définir plus précisément les causes de conflits.
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Selon les informations disponibles, les affrontements ont démarré le vendredi 17 octobre 2020. Ils se sont poursuivis le samedi. Des biens privés, des commerces détruits, des domiciles ciblés incendiés, affrontements entre jeunes, des coups de feu entendus.
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Les forces de sécurité ont œuvré au mieux de leurs possibilités, à colmater les brèches. Bongouanou n'est qu'un avant-goût de ce que pourrait vivre la Côte d'Ivoire. À 13 jours de la présidentielle, les tensions sont perceptibles.
