CNDH : 3 588 cas de grossesse en cours de scolarité

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a publié un rapport le 25 octobre 2023, dans lequel il a relevé les cas de grossesses scolarité

En matière de violences basées sur le genre (VBG), le CNDH a noté deux cas de viol sur des filles en situation de handicap, deux cas de violences psychologiques sur une femme et un homme en situation de handicap, sept cas de violences physiques sur trois femmes, trois hommes et une fille en situation de handicap, et six cas de déni de ressources, d’opportunités et/ou de services sur trois femmes, deux filles et un homme en situation de handicap.

La présidente du CNDH, Aïssata Sangaré, a déclaré que les femmes et les filles restent les cibles les plus touchées par les VBG. Elle a également souligné que les femmes en âge de procréer sont plus exposées aux violences physiques, psychologiques et déni de ressources, alors que les filles sont plus touchées par les cas de viol, dont certains cas aggravés.

En matière de droits civils et politiques, le CNDH a relevé 20 affaires pendantes sur la Côte d’Ivoire à la Cour Africaine des droits de l’homme et sept affaires pendantes à la Cour de Justice de la CEDEAO. Ces affaires concernent notamment des violations de la liberté d’expression, de la liberté de réunion et d’association, et du droit à un procès équitable.

Le CNDH a appelé le gouvernement ivoirien à prendre des mesures urgentes pour lutter contre les VBG et garantir le respect des droits civils et politiques dans le pays.

Les données du CNDH sont préoccupantes. Elles montrent que les VBG et les violations des droits civils et politiques sont des problèmes récurrents en Côte d’Ivoire.

En matière de VBG, il est important de noter que les victimes sont souvent des femmes et des filles en situation de handicap. Ces personnes sont particulièrement vulnérables aux violences, car elles sont souvent marginalisées et exclues de la société.

En matière de droits civils et politiques, le nombre d’affaires pendantes devant les tribunaux internationaux est un indicateur de la gravité des violations qui ont lieu en Côte d’Ivoire. Ces violations sont souvent commises par les forces de sécurité ou par des groupes armés.

Le gouvernement ivoirien doit prendre des mesures concrètes pour lutter contre ces violations. Il doit notamment renforcer les capacités des institutions chargées de la protection des droits de l’homme, et mettre en place des mécanismes de prévention et de protection efficaces.

Written by Christian Aka

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