Production animale Côte d'Ivoire. Malgré l'important potentiel dont dispose la Côte d'Ivoire en termes de ressources naturelles et de compétences humaines, sa production animale ne couvre que 44,6% de ses besoins locaux, a affirmé Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, lors du gouv'talk ce jeudi 20 avril 2023.
La Côte d'Ivoire a un fort potentiel, mais produit peu
Bien que la Côte d'Ivoire soit dotée d'un fort potentiel en termes de production animale, sa production locale peine à couvrir le besoin national.
» La Côte d'Ivoire est à ce jour, tributaire des importations massives de denrées animales et d'origine animale, malgré l'important potentiel dont elle dispose en termes de ressources naturelles et de compétences humaines. Les productions nationales en viande et abats, et celles halieutiques ne couvrent que respectivement 44,6% et 13,44% des besoins nationaux en 2021 », a fait savoir le ministre.
Monsieur Sidi Tiémoko Touré a également indiqué que le secteur des Ressources animales et halieutiques est confronté à des difficultés qui mettent à mal la production locale et une incapacité à couvrir le besoin dans le pays.
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Plus de 450 milliards de FCFA par an pour combler le déficit
Pour combler le déficit, l'Etat sort plus de 450 milliards de FCFA par an pour les importations de viandes et abats, de poissons, de lait et produits laitiers.
Le ministre a profité de cette rencontre pour présenter le bilan des réalisations de son département ministériel au cours de l'année écoulée. M. Touré a aussi dévoilé les perspectives pour l'année 2023. Il s'agit notamment de 29 projets d'investissements majeurs, le renforcement de la Filière Avicole, le Projet de Production Bouchère Bovine, le Projet d'Amélioration de l'Alimentation du Bétail et le Projet de développement de l'élevage des petits ruminants.
» Le Projet de Développement de la Filière Porcine permettra de construire et équiper le Centre d'Application et de spécialisation dans les métiers du porc, achever la réhabilitation de l'abattoir de Yopougon, construire et équiper 3 infrastructures d'abattage régionaux de porcs et d'installer 40 éleveurs et 120 rôtisseurs », a-t-il expliqué.
