Songon, 26 mai – Le ministre de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Félix Anoblé a encouragé, lundi, les PME à “tenir bon dans ces moments difficiles” et à faire confiance aux dispositifs mis en place par le gouvernement ivoirien en vue d'aider à faire face aux effets néfastes du COVID 19.
Lors d'une visite de terrain dans la commune de Yopougon, M. Anoblé s'est rendu respectivement à l'entreprise Les séjours ONISS et à la zone industrielle précisément à l'usine de transformation de toute matière plastique, CIPLAST, pour s'enquérir des difficultés de fonctionnement de ces PME sinistrées par la maladie à Coronavirus.
“Nous sommes venus leur apporter le soutien du gouvernement et les mots d'encouragements du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui a tenu à ce que nous puissions redonner espoir aux entrepreneurs ivoiriens touchés par cette pandémie. Il est à Paris en ce moment et il ne passe pas une semaine, sans nous demander comment nous prenons en charge les différentes PME parce qu'il sait que c'est le maillon faible et elles ont besoin d'être accompagnées”, a indiqué le ministre de la Promotion des PME, après avoir échangé avec les responsables des différentes entreprises et la visite des locaux desdites structures.
La crise sanitaire a eu un impact considérable sur la vie de ces PME. Comparativement à la période des vacances scolaires de 2019, le responsable de l'entreprise Les séjours ONISS, Roger Kouadio craint une perte de 30 millions de francs CFA pour sa structure s'il n'arrive pas à organiser des colonies de vacances et des séjours de voyage à l'intérieur du pays notamment dans certains sites touristiques.
Le directeur général d'une entreprise spécialisée dans la transformation de toute matière, Laciné Cissé a fait savoir que son unité industrielle cumule à ce jour un stock de 30.000 seaux, seaux pépinières et bâches en plastique faute de clients en provenance de l'intérieur du pays et de l'étranger notamment du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.
Comparativement à la période avant la crise sanitaire, elle réalisait 3 millions de francs CFA par jour comme chiffre d'affaire. “Aujourd'hui j'arrive à peine à vendre pour 500.000 francs CFA par jour. Face à cette situation, plusieurs employés ont été mis au chômage”, a ajouté M. Cissé.
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