Covid-19 : l’OMS recommande des mesures de sécurité face au transport aérien

Au risque d'une infection due à la reprise des vols commerciaux, l'OMS recommande aux gouvernements de prendre des mesures efficaces contre le Covid-19.

De nombreux gouvernements africains ont agi rapidement, mettant en place des mesures d'endiguement et des restrictions des voyages dès les premiers jours de la pandémie. Dans la Région africaine de l', 36 pays ont fermé leurs frontières aux voyages internationaux, huit ont suspendu les vols en provenance de pays à forte transmission de et d'autres ont appliqué des restrictions partielles ou inexistantes. Les 15 membres de la Communauté économique des États de l' de l'Ouest devraient ouvrir leurs espaces aériens le 21 juillet.

Si l'ouverture des frontières est essentielle à la circulation des biens et des personnes, une première analyse de l'Organisation mondiale de la Santé a montré que les mesures de associées à des mesures de santé publique réduisaient la propagation du COVID-19. Malgré les restrictions aux frontières, des cas importés ont parfois ramené le COVID-19 dans des pays qui n'avaient pas signalé de cas depuis longtemps.

« Le transport aérien est vital pour la vitalité économique des pays », a déclaré , directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Mais alors que nous recommenç à prendre les airs, nous ne pouvons pas baisser notre garde. La nouvelle norme exige toujours des mesures strictes pour endiguer la propagation de COVID-19 », poursuit-elle.

LIRE AUSSI: L'Italie autorise les voyages entre son territoire et l'espace Schengen à partir du 3 juin – Actualités 16/05/2020

Pour reprendre les voyages aériens internationaux, l'OMS recommande aux pays d'évaluer la situation épidémiologique afin de déterminer si le maintien des restrictions l'emporte sur les coûts économiques de la réouverture des frontières – si par exemple il y a une transmission généralisée du virus. Il est également crucial de déterminer si le système de santé peut faire face à une des cas importés et si le système de surveillance et de recherche des contacts peut détecter et suivre les cas en toute fiabilité.

Il est important que les pays mettent en place des systèmes aux points d'entrée, y compris dans les aéroports. Un contrôle exhaustif des entrées et des sorties devrait être envisagé sur la base d'une évaluation des risques et d'une analyse coûts-avantages, et dans le cadre de la stratégie nationale de réponse globale. Ce contrôle peut cibler en priorité les vols directs en provenance de zones à transmission communautaire. En outre, le respect des mesures préventives telles que l'hygiène personnelle, l'étiquette à respecter en cas de toux, la distanciation physique reste essentiel. Les passagers doivent être enregistrés et suivis, et s'ils présentent des symptômes, être és d'en informer les autorités sanitaires.

LIRE AUSSI: Amadou Koné : « Nous avons un secteur des transports qui n'est pas propre »

L'impact du COVID-19 sur les compagnies aériennes sera probablement grave. Les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 6 milliards de dollars de revenus provenant des passagers comparé à 2019 et les pertes d'emplois dans l'aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions, soit la moitié des 6,2 millions d'emplois liés à l'aviation dans la Région, selon l'Association du transport aérien international.

LIRE AUSSI: (COVID-19) La Tunisie, officiellement ouverte au monde extérieur (REPORTAGE) – Actualités 27/06/2020

Dans le pire des cas, le trafic aérien international en Afrique pourrait connaître une baisse de 69 % de la capacité du trafic international et de 59 % de la capacité nationale, selon une analyse de l'Organisation de l'aviation civile internationale.

Written by Véronique Fortes

Gbagbo doit encore passer par le greffe de la CPI s’il souhaite rentrer en Côte d’Ivoire

La SOCODEVI invite gouvernements et bailleurs de fonds à inclure les coopératives dans leurs stratégies de développement post-pandémique Covid-19 – Actualité ivoirienne 03/07/2020