En prévention des futures échéances électorales, le président de l’Association des ambassadeurs libres ensemble de la Francophonie (Alef) M Mohamed Salamé a animé une conférence de presse le mardi 5 juin 2018 à l’hôtel Ibis de Marcory. Déclaration Alef élections municipales et régionales 2018.
A en croire le conférencier l’Alef regroupe 33 personnalités et a pour objectif de contribuer activement au processus de dialogue et de paix, gage de cohésion sociale qui symbolise « le vivre ensemble ». En prélude de l’organisation des élections municipales et régionales très bientôt le président de l’association a affirmé : « l’Alef voudrait inviter tous les acteurs impliqués dans la tenue de ces élections à cultiver l’esprit du ‘’ vivre ensemble’’ ». Il en profite pour lancer un appel à la population « nous leur disons de vivre en harmonie dans la paix avant, pendant et après la période électorale ».
En outre le conférencier lance un appel « tous les leaders politiques et leurs militants à faire preuve de sagesse et de retenue, à proscrire les manifestations violentes et à épargner notre pays du désastre ». La question des enfants reste une préoccupation pour l’Alef qui sans doute restent les plus vulnérables. Il a affirmé à ce sujet : « que nos enfants soient épargnés de celle vallée de larme dans laquelle d’autre pays se retrouvent. Nous avons comme ce triste spectacle pendant la crise postélectorale en 2010-2011 mais nous disons plus jamais ça ».
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Il explique qu’à l’approche de la présidentielle de 2020, l’Alef sent une certaine fébrilité troublante avant de conclure « c’est pourquoi nous ambassadeurs libres ensemble de la francophonie avons jugé opportun de lancer maintenant un appel à la sérénité aux ivoiriens pour considérer les joutes électorales comme un simple jeu démocratique malgré tous les enjeux importants aux yeux des uns et des autres ».
« C’est pourquoi l’Alef va peser de tout son poids pour que tout se passe bien » dit le conférencier.
Répondant à la question comment il allait s’y prendre Mohamed Salamé répond ce qui suit : « c’est de peser de manière importante sur le moral de chaque ivoirien qu’il soit politique, acteur économique, culturel ou autre afin de s’accepter les uns les autres. De comprendre qu’une échéance électorale est comme un match de football où il y’a un gagnant et un perdant » et de conclure « l’arbitre c’est le peuple ».
Salifou Ouattara
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