Ferkessédougou, 13 juin – Des journalistes ont pris l'engagement, vendredi à Ferkessédougou, d'œuvrer pour le renforcement de la paix et de la cohésion sociale, dans le traitement de l'information en période électorale.
Ils l'ont décidé à l'issue de dix jours de formation à distance initiée par la fondation Konrad Adenauer et le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (RAIDH), dans le cadre du projet “La paix par moi”.
“Reconnaissant la fragilité et la sensibilité de l'atmosphère électorale en Côte d'Ivoire et l'impact de leurs communications sur celle-ci, les participants à cet atelier s'engagent par ce communiqué, à encourager mutuellement au respect du code de la déontologie, de l'éthique de la presse en vue d'une bonne participation des médias aux processus électoraux et de contribuer au renforcement de la cohésion sociale”, se sont engagés les journalistes.
Ils se donnent “le devoir d'informer de manière impartiale, le peuple de Côte d'Ivoire pendant cette phase électorale et au-delà, pour le maintien de la paix et de la cohésion sociale.
Ces agents de médias “exhortent par ailleurs, les candidats et candidates, à tenir des discours de paix et à privilégier les besoins des populations dans leurs discours de campagne”.
Les participants ont déclaré être attachés à la “liberté d'expression en période électorale, conformément aux principes fondamentaux prescrits par les lois ivoiriennes et les codes en vigueur. Notamment “tout en reconnaissant à tous les partis ou candidats, le droit d'accès à leurs canaux, sur une base équitable et non discriminatoire” .
“La paix par moi” est un programme d'appui à la promotion de la paix, à la médiation et au renforcement du dialogue démocratique en Côte d'Ivoire.
Il a pour objectif de promouvoir l'implication des femmes et des jeunes dans la consolidation de la cohésion sociale et du dialogue démocratique à travers des séances de renforcements de capacités, des foras de discussions et panels avec les acteurs clés impliqués dans les processus électoraux.
Il a été porté par la fondation Konrad Adenauer et le RAIDH, avec le cofinancement de l'Union Européenne. Le projet va couvrir 27 localités sur une période de 24 mois, selon le coordonnateur, Yapi Adelis.
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