Abidjan, 11 juin – Deux gendarmes sont portés disparus suite à l'attaque, par des hommes armés, du poste frontière de Tafolo-Bac et le camp militaire de ce village de la frontière ivoirienne avec le Burkina Faso, qui a fait au moins 11 morts, a appris l'AIP sur place.
Cette attaque, selon des témoins sur place, serait une réaction de réseaux terroristes, après l'échec, le 23 mai, d'une action qu'ils projetaient dans cette zone.
Une opération militaire d'envergure avait permis de mettre hors d'état de nuire huit terroristes, grâce à une intervention cordonnée des autorités militaires de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso, selon une source militaire.
Baptisée «Comoé», du nom du fleuve qui traverse les deux pays, notamment dans cette zone, l'opération militaire, présentée comme une première par les chefs d'état-major des deux pays, avait pour but de «déloger les djihadistes» du nord de la Côte d'Ivoire.
Selon une source sécuritaire burkinabè, des armes avaient été saisies. Le chef d'état-major burkinabè, le général Moïse Miningou en compagnie de homologue ivoirien, le Général de brigade Doumbia Lassina avait assuré de pas « s'arrêter en si bon chemin ».
Le chef de l'Etat major ivoirien contacté par l'AIP, annonce un communiqué du Conseil national de sécurité dans le courant de la journée. Une séance de travail se tient à cet effet à la Présidence.
Le 13 mars 2016, la Côte d'Ivoire avait essuyé, le son premier attentat-terroriste sur la station balnéaire de Grand-Bassam, au sud d'Abidjan. Cette attaque a fait 22 morts, dont 16 civils, 3 militaires et 3 terroristes, et 33 blessés, selon le bilan officiel, rappelle-t-on.
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