A l'occasion de la Fête de la liberté Gagnoa FPI 2018 du Front populaire ivoirien (FPI) tendance Aboudramane Sangaré, ce dernier a délivré un discours, pour annoncer le retour de Laurent Gbagbo.
C'est une foule immense qui a pris la ville de Gagnoa en « otage » durant ces deux jours de fête. Ce dimanche 29 avril 2018, c'est dans une ambiance festive que Aboudramane Sangaré est arrivé. Entouré de gardes du corps et accompagné de Georges Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) « le gardien du temple » a été fort applaudi par les militants.
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Dans son discours de Ony-Babré, village de la commune de Gagnoa où se tenait le meetingt, Sangaré Aboudramane a indiqué : « Nous devons délivrer la Côte d'Ivoire du régime Ouattara, qui justement à partir de son aisance, fait notre maltraitance. C'est ce qu'il faut aujourd'hui maintenir. Je compte sur vous, je sais que nous pouvons aller ensemble quand je vous vois. Nous irons ensemble, comme le dit Laurent Gbagbo, nous irons jusqu'au bout, pour obtenir des élections justes et transparentes ».
« Le FPI ne crie pas sa tigritude mais il saute sur sa proie. Nous sommes en train de sauter sur notre proie » (Sangare)
Pour le meneur de la fronde du FPI, « Quand Laurent Gbagbo viendra bientôt, il va impulser ce combat avec tous nos exilés et tous ceux qui sont en prison. Le FPI ne crie pas sa tigritude mais il saute sur sa proie. Nous sommes en train de sauter sur notre proie, en nous préparant pour les élections à venir ».

Fête de la liberté Gagnoa FPI 2018 contre Yopougon 2018
Presque tous les responsables de la branche radicale du FPI étaient à cette célébration. Notons que Pascal Affi N'Guessan a prévu d'organiser de son côté, une fête de la liberté à Yopougon. Préalablement prévue pour le 5 mai 2018, la célébration a été reportée d'une semaine, pour cause de levée du corps de Dezy Champion. Désormais la pression du nombre de participants est dans le camp Affi, après la réussite de la mobilisation du camp Sangaré.
Prince Beganssou
Des mercenaires burkinabé pro-Ouattara menacent à Ouaga (Observateur Paalga)