La direction de l’ONECI a réagi le mercredi 3 août 2022 à une grève entamée par ses ex-agents d’enrôlement temporaires (AET).
« Le 31 juillet 2022, les contrats de prestations individuelles ou de consultance, arrivent à terme ; (…) l’affluence exceptionnelle dans les centres étant maîtrisée et le rythme opérationnel stabilisé, l’ONECI doit ajuster sa stratégie en fonction de nouveaux critères de performance. Cependant, pour éviter que ces agents ne se retrouvent au chômage, l’ONECI a décidé de leur proposer un nouveau contrat », indique une note de service de l’ONECI ce mercredi 3 août 2022.
Ces nouvelles dispositions qui devraient entrer en vigueur à compter du 1er août, prévoient une recomposition de la rémunération de ces prestataires, à savoir d’une part un salaire fixe « correspondant au Salaire interprofessionnel garanti (SMIG) » s’élevant à 60.000 francs CFA en Côte d’Ivoire.
Et d’autre part, à cette paye s’ajoute une indemnité variable liée à la performance des prestataires dans les centres », en raison de 100 francs CFA par enrôlement et 50 francs CFA par distribution de carte nationale d’identité (CNI).
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La note signée de la Direction autonome des ressources humaines et des affaires juridiques de l’ONECI, précise que les AET ont été recrutés pour six mois, afin de faire face à l’affluence dans les centres à l’approche de la date butoir du 31 mars 2022, prévue pour l’expiration des CNI établies en 2009.
Les agents d’enrôlement de l’ONECI observent un arrêt de travail de 72 heures depuis le 2 août 2022, pour protester contre ce nouveau contrat de travail qui, selon eux constitue une baisse de leur rémunération.
La direction de l’établissement estime en revanche qu’une rémunération adossée à la performance « ne signifie en aucun cas une baisse systématique des salaires.
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« L’on pourrait même conclure que les agents les plus performants pourront augmenter considérablement leurs revenus », insiste l’ONECI, signalant que ces agents « sont libres d’accepter ou pas ces nouvelles conditions, vu que leurs relations contractuelles avec l’ONECI sont de toute façon terminées ».
Sur les 11 millions de personnes estimées au début de l’opération d’identification, l’ONECI en a enrôlé un peu plus de 5 millions, soit un gap de 6 millions récipiendaires à enrôler.
