Devoir de Mémoire : Jean-Yves Esso, membre du Bureau Politique du PDCI revient sur l'hommage d'Hamed Bakayoko à Henri Konan Bédié.
Morceaux choisis…
« J'ai dans ma jeune carrière politique, trop de regrets. Je regrette d'avoir découvert, connu le grand Bédié que maintenant. J'en veux à toute cette génération, nos devanciers, qui n'ont pas su nous dire qui est Henri Konan Bédié.
Monsieur le Président,
Vous êtes un grand homme, vous êtes un homme de paix, vous avez tout donné à la Côte d'Ivoire. Et vous êtes unique à la Côte d'Ivoire. Il n'y a pas deux Bédié en Côte d'Ivoire, il n'y a pas deux Ivoiriens qui ont votre parcours, qui ont fait tout ce que vous avez fait, qui ont subi tout ce que vous avez subi. Vous avez connu la gloire des hommes, l'hommage des hommes. Vous avez connu les invectives, le lâchage et même le lynchage des hommes.
Aujourd'hui vous êtes là toujours imperturbable, serein comme le Christ ressuscité. D'où vous vient cette force qui doit nous inspirer ? D'où vous vient cette énergie intérieure qui vous donne tant de sérénité ? Vous parlez peu, mais vous dites tout. Parce que pour peu de parole que vous prononcez, pour ceux qui savent écouter, vous dites tout.
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Monsieur le Président,
Je voudrais demander au Tout-puissant de vous protéger, de vous donner une grande santé, de vous donner une longue vie, de vous éloigner des douleurs et des malheurs pour que vous puissiez continuer à protéger votre bébé, la Côte d'Ivoire. Pour que vous puissiez être ce garant de paix et de stabilité. »
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Monsieur le président,
La Côte d'Ivoire doit retenir que vous êtes un bâtisseur de paix. Et vous avez servi ce pays avec loyauté. Vous auriez pu aller, vous reposer à Daoukro. Mais vous êtes là et vous continuez à servir ce pays. Soyez en remercié. »
