L’ONG RASASI a procédé à la pose de la première pierre de son projet d’hôpital de spécialité à Gagnoa, en présence des autorités municipales.
Pour un coût global de 300 millions de FCFA, et bâti sur 2000 mètres carré, les travaux de l’établissement sanitaire qui démarrent en avril 2021, sont prévus pour s’achever avant fin 2022, a affirmé la présidente du RASASI, initiatrice et promoteur du projet, Assué Akabla Marie Victorine, jeudi 18 février 2021, en marge de la cérémonie.
Le projet prévoit un plateau technique pour les spécialités de diabétologie, une salle pédiatrique pour les couveuses, un centre de sport, un espace gériatrique pour les personnes avancées en âge, souvent abandonnées à leur propre sort et qui deviennent des charges pour les familles.
A l’instar de l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS) qui est habilité à former les acteurs de santé au public, à les encadrer et participer à leur insertion professionnelle, la présidente du FASACI voudrait au niveau du privée, mettre à la disposition des agents, des experts qui assurent la formation, l’ encadrement, le recyclage et un renforcement de capacité, pour finir à une insertion, afin de contribuer à la réduction du chômage.
L’objectif du projet est d’avoir une main d’œuvre qualifiée, encadrée, renforcée et pourrait être opérationnelle au côté des structures étatiques.
Le RASACI mise sur la formation à la base des acteurs de santé, avec l’aide des partenaires, en créant des infrastructures de santé, pour justifier la pose de la première du premier centre de santé à Gagnoa.
Garant scientifique du projet, le professeur de santé publique, cardiologue et épidémiologiste, Professeur Evro Borges, a indiqué avoir accepté d’accompagner le réseau, pour la spécialité de son projet, avec la construction d’un centre de santé, qui est un centre de diffusion de connaissance sur la santé, particulièrement l’éducation sanitaire et environnementale de la population.
Lancé depuis 2016, c’est en octobre 2020, que le Réseau des Aides-Soignants et Auxiliaires de Côte d’Ivoire a bénéficié de la reconnaissance du ministère de la santé. Se voulant rassurante vis-à-vis des populations, la présidente Assué Akabla a expliqué que son ONG travaille avec la tutelle, détient tous les documents administratifs et espère apporter un plus, par rapport au plateau technique existant.
