Il manque 266 millions de dollars pour nourrir plus de 3 millions de réfugiés en Afrique de l’Est, selon l’ONU – Actualités 02/03/2021

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ACTUALITES NAIROBI, 2 mars 2021 (Yeclo avec Xinhua) — Deux agences de l’ONU ont indiqué mardi qu’il leur manquait environ 266 millions de dollars pour financer les rations alimentaires de plus de trois millions de réfugiés en Afrique de l’Est.

Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont estimé que ce manque de financement les avait obligé à des coupes allant jusqu’à 60% du budget habituel.

Ils ont mis en garde contre les risques croissants que font peser ces coupes budgétaires, notamment une augmentation de la malnutrition et de l’anémie ainsi qu’un retard de croissance chez les enfants.

« Nous n’avons jamais connu une situation financière aussi terrible pour les réfugiés. Nous avons un déficit de 266 millions de dollars pour les six prochains mois en ce qui concerne notre budget destiné à couvrir les besoins minimums des réfugiés », a déploré Michael Dunford, directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Est, dans un communiqué publié à Nairobi.

« Nous sommes profondément préoccupés par le fait que si les coupes se poursuivent, les réfugiés seront confrontés à une décision très difficile : rester dans les camps, là où la sécurité alimentaire et nutritionnelle se détériore, ou envisager de retourner d’où ils viennent là où ils ne sont pas en sécurité ».

Il a jugé que la priorité immédiate devait être le rétablissement de l’aide à des niveaux minimums pour les réfugiés, dont beaucoup ont perdu la ressource vitale que constituent les envois de fonds en raison de l’impact mondial de la pandémie de COVID-19.

Selon l’ONU, ce manque de fonds a obligé le PAM à réduire de 60% son aide mensuelle aux réfugiés au Rwanda, de 40% en Ouganda et au Kenya, de 30% au Soudan du Sud, de 23% à Djibouti et de 16% en Ethiopie.

Les agences ont déclaré que l’impact de ce manque de fonds était aggravé par les confinements dus à la pandémie. Par ailleurs, les mesures sanitaires ont déjà réduit la disponibilité des denrées alimentaires sur les marchés dans les camps de réfugiés. Les pénuries ont anéanti les espoirs de nombreux réfugiés d’aider à soutenir leur famille par le biais du travail occasionnel et de petits commerces. Fin

Written by Yeclo avec Xinhua

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