La BAD contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations tchadiennes – Actualité ivoirienne 14/01/2021

Abidjan, 14 jan 2021 – La Banque africaine de développement contribue au renforcement de la gouvernance et à l’amélioration des conditions de vie des populations au Tchad à travers e Programme d’appui aux réformes des finances publiques (PARFIP II) du Tchad, devenu Programme d’urgence d’appui à la consolidation budgétaire (PUCB), énonce un communiqué de presse publié jeudi 14 janvier 2021 par APO Group.

Aider l’État à dépenser mieux et à sécuriser les allocations budgétaires dans le domaine social, tel est le double objectif auquel a contribué le Programme.

Mis en œuvre de juin 2016 à mai 2017, la première phase du PARFIP II, d’un montant de près de 25,5 milliards de francs CFA a été financée par un don d’environ 12,3 milliards de FCFA de la Facilité d’appui à la transition (FAT), un instrument de la Banque africaine de développement pour appuyer les États en situation de fragilité.

Le programme a également bénéficié d’un autre don de 9,7 milliards de FCFA du Fonds africain de développement (FAD) ainsi que d’un prêt de 3,4 milliards de FCFA du même FAD, le guichet de la Banque en charge des prêts à taux concessionnels.

Le PARFIP II-PUCB a très vite soutenu les efforts de renforcement de la résilience du Tchad, pays en transition, à travers la mobilisation des ressources nationales hors pétrole, principal produit d’exportation du pays, qui a représenté jusqu’à 23,2% du produit intérieur brut (PIB non pétrolier) en 2012.

Un des leviers de cette ambition fut l’augmentation des recettes fiscales hors pétrole à travers la modernisation de la Direction générale des impôts qui s’est dotée d’un nouvel organigramme plus cohérent et plus efficace, après avoir informatisé certaines de ses prestations et signé un protocole d’accord avec la Direction générale des douanes. Ces réformes ont fait passer les recettes fiscales hors pétrole de 7% en 2016 à 8,8% en 2019.

L’ensemble de ces mesures ont eu pour effet une nette amélioration du solde budgétaire, qui est passé de moins de 2,5% du PIB en 2017 à 1,9% en 2018.

Les populations sont principales bénéficiaires de la résilience de l’État. Le projet a contribué à sécuriser les dépenses sociales dans le budget de l’État tchadien à travers l’instauration de planchers d’allocations « intouchables » pour la santé, l’éducation, le développement rural, l’accès à l’eau potable.

“Tout compte fait, le PARFIP II-PUCB aura été un projet transformateur autant par son impact positif en faveur de l’État et des populations tchadiennes, ses deux bénéficiaires, que par le respect strict du délai d’exécution et la qualité du niveau de décaissement : 100% à la date d’achèvement du projet en décembre 2019”, conclut le communiqué.

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Written by Yeclo avec AIP

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