Aung San Suu Kyi, dirigeante birmane arrêtée après un coup d’Etat militaire

La cheffe du gouvernement civil en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée lors d'un coup d'Etat perpétré par l'armée.

En outre, les putschistes ont placé des généraux aux principaux postes du pouvoir. Ce coup d'Etat intervient au moment où le Parlement issu des dernières législatives devait entamer sa première session dans la journée.

Les militaires ont déclaré qu'ils souhaitaient préserver la “stabilité” de l'Etat, au cours d'une annonce diffusée sur leur chaîne de télévision, NAME, rapporte franceinfo.

Ils accusent la commission électorale de ne pas avoir remédié aux “énormes irrégularités” qui ont eu lieu lors des législatives de novembre, remportées massivement par le parti d', la Ligue nationale pour la démocratie (LND), au pouvoir depuis les élections de 2015. Ils exigeaient que la commission électorale dirigée par le gouvernement publie la liste des électeurs à des fins de vérification, ce que la commission n'a pas fait.

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Tout comme Aung San Suu Kyi, le président de la République, Win Myint, a lui aussi été arrêté, tôt dans la matinée. Plusieurs autres responsables ont aussi été interpellés, rapportent des médias occidentaux.

L'armée s'est ensuite emparée de l'hôtel de ville de Rangoun, la capitale économique du pays, et l'accès à son aéroport international était bloqué par des militaires. Les télécommunications, portables et internet, étaient gravement perturbées, selon l'ONG Netblocks.

D'après le communiqué de l'armée, le général Min Aung Hlaing va désormais concentrer les pouvoirs “législatif, administratif et judiciaire”, tandis qu'un autre général, Myint Swe, qui occupait les fonctions de vice-président, a été désigné président par intérim.

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“Les Etats-Unis s'opposent à toute tentative de modifier le résultat des récentes élections (…) et prendront des mesures contre les responsables”, a averti la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, dans un communiqué. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a pour sa part “condamné fermement” l'arrestation d'Aung San Suu Kyi.

Written by Emmanuella Bâ

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