La mise en place de la FIF sous tutelle est critiquée par Martial Gohourou qui le considère comme une attaque pour la Côte d’Ivoire.
Certains acteurs et observateurs du football ivoirien croient, naïvement, que la décision de la mise en place d’un Comité de normalisation pour la FIF vise les dirigeants fédéraux. Sans avoir compris l’objectif réel de cette décision, ils ressortent les vieilles divisions.
Après l’analyse de la situation, nous disons, aux et autres, que ce n’est pas le moment de faire ressurgir cette guerre entre acteurs du sport roi local, car les vrais ennemis du football ivoirien sont ailleurs. En effet, la mise en place d’un Comité de normalisation pour la faîtière de la discipline reine, est une attaque dirigée contre la Côte d’ivoire.
Oui, c’est notre pays qui est visé et attaqué. Les conséquences de cette décision de l’institution dirigée par Gianni infantino sont lourdes et désastreuses pour le ballon rond local. Pour rappel, au Cameroun, ils ont laissé faire le FIFA qui y a installé un Comité de normalisation.
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Cela fait 7 ans que nos frères camerounais se débattent avec l’instance dirigeante du football mondial pour en sortir. Selon l’article 8 des statuts de la FIFA, il faut des circonstances particulières où exceptionnelles pour qu’on impose un Comité de normalisation à la tête d’une association membre.
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La jurisprudence est que la normalisation ne peut intervenir qu’en cas de mal gouvernance avérée ou de crise grave empêchant la fédération de fonctionner. Ce qui n’est pas le cas en Côte d’Ivoire. Dans notre pays, c’est le processus électoral qui est en cause. Et il a été bloqué par la volonté de la FIFA.
Si le gouvernement du ballon rond mondial ne l’avait pas interrompu, durant de longs mois, il y a longtemps que le successeur du défunt locataire de la maison de verre de Treichville serait connu. Malgré le blocage causé par la FIFA, cela n’a pas empêché la Fédération de football de fonctionner.
