Le président américain Donald Trump (à gauche) rencontre le dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Jong Un, dans le village frontalier intercoréen de Panmunjom, le 30 juin 2019. (Xinhua/NEWSIS)
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) ne ressent pas le besoin de s'asseoir en face à face avec les Etats-Unis.
PYONGYANG, 4 juillet (Xinhua) — La République populaire démocratique de Corée (RPDC) ne ressent pas le besoin de s'asseoir en face à face avec les Etats-Unis, car ces derniers ne considèrent le dialogue que comme un outil pour faire face à leur crise politique, a rapporté samedi l'agence de presse officielle KCNA.
Choe Son Hui, première vice-ministre des Affaires étrangères de la RPDC, a indiqué qu'une proposition de sommet RPDC/Etats-Unis était devenue un sujet de conversation depuis quelques jours, attirant l'attention de la communauté internationale, indique un communiqué cité par la KCNA.
« Nous ne pouvons qu'être choqués quant à la nouvelle autour d'un prétendu sommet en dépit de la situation actuelle des relations RPDC/Etats-Unis », a déclaré Mme Choe.
« Est-il possible de dialoguer ou de traiter avec les Etats-Unis qui poursuivent une politique hostile envers la RPDC au mépris des accords déjà conclus lors du dernier sommet ? », s'est-elle interrogée.
Mme Choe s'est exprimée en faisant référence à une suggestion faite par le président sud-coréen Moon Jae-in il y a trois jours.
Un responsable de Séoul a déclaré mercredi que M. Moon avait appelé le président américain Donald Trump et le dirigeant suprême de la RPDC Kim Jong Un à se rencontrer à nouveau avant l'élection présidentielle américaine de novembre.
Les deux dirigeants se sont rencontrés à trois reprises en 2018 et 2019, mais n'ont pas réussi à obtenir de résultat tangible en matière de dénucléarisation de la péninsule coréenne.
« Nous sommes à un moment très sensible où la moindre erreur de jugement et le moindre faux pas pourraient entraîner des conséquences fatales et irrévocables », a déclaré la vice-ministre, ajoutant que son pays avait déjà élaboré un calendrier stratégique détaillé pour mettre sous contrôle la menace à long terme des Etats-Unis. Fin