NEW YORK (Nations Unies), 3 novembre (Xinhua) — La vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, a mis en garde mardi contre les approches fragmentées face aux défis mondiaux tels que les conflits et l'insécurité.
« Les conflits, les changements climatiques et l'arrêt des progrès en matière de développement se renforcent mutuellement. Mais trop souvent, nos efforts pour les affronter sont fragmentés », a souligné Mme Mohammed lors d'un débat de haut niveau du Conseil de sécurité de l'ONU sur « les moteurs contemporains de conflit et d'insécurité ».
La pandémie de COVID-19 a déjà montré que des changements rapides son possibles, car des millions de personnes adoptent des nouvelles manières de travailler, d'apprendre et de sociabiliser, a-t-elle déclaré. « Alors que nous nous reconstruisons, nous ne pouvons pas retourner aux cadres et systèmes qui ont échoué et engendré les fragilités et les inégalités exploitées par la pandémie. Nous devons construire mieux pour avancer », a-t-elle ajouté.
La pandémie a souligné la nécessité d'investir dans une gouvernance et des institutions inclusives et équitables, et de répondre aux causes profondes afin de prendre en charge les moteurs non seulement de conflit mais aussi de crises et de chocs de toutes sortes. Le COVID-19 a renforcé le besoin de l'Agenda 2030 pour le développement durable, comme outil de prévention ultime, a-t-elle dit.
« Nous ne pouvons répondre à ces défis à facettes multiples que par une approche intégrée et cohérente de l'ensemble des Nations Unies – en tant que système et en tant que pays membres », a expliqué la vice-secrétaire générale de l'ONU.
Elle a rappelé l'appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à une nouvelle impulsion de la communauté internationale pour faire d'un cessez-le-feu mondial une réalité d'ici la fin de cette année pour que le monde entier puisse se concentrer sur la lutte contre le coronavirus. Fin