Le syndicat des enseignants menace de rentrer en grève après l'arrestation de leurs collègues dans l'affaire du gendarme mort calciné.
« Le syndicat des enseignants menace d'arrêter les cours sur toute l'étendue du territoire dès le Lundi 30 Novembre et aussi de virer de leurs classes les enfants des Gendarmes, Policiers, des eaux et forêts, garde pénitentiaires, gardes de l'administration territoriale, des sapeurs-pompiers, des douaniers et militaires et ce tant que leurs camarades arrêtés et détenus arbitrairement ne seront pas libérés… » a lancé le SAEPPCI.
Pour rappel, les instituteurs interpellés sont : Bakayoko Daouda (Epp Bonzi1) ; Djatchi Gnabro Thierry (EPP Bonzi 2) ; Gnarou Cyrille (EPP Bonzi 1) ; Koffi Serges Patrick, (EPP Yamoussoukro Energie) ; Touré Yoregnouman Fidèle (EPP Bonzi 2) ; Amala Léandre (EPP Bonzi 2) ; Soro Kanifou (EPP Bonzi 2) ; N'Dri Junior (EPP Bonzi2).
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Rappelons que 98 personnes ont été arrêtées pour enquête après la découverte du corps de l'adjudant Sanogo Seydou. Le 31 octobre dernier, un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l'ordre affectés à la sécurité du ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l'État a été pris à partie dans le village de Zatta (Yamoussoukro, centre ivoirien) par des individus agissant dans le cadre de la mise en œuvre du mot d'ordre de «boycott actif» de l'opposition ivoirienne.
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Ce convoi ministériel a réussi à s'extirper de ce traquenard avant d'essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l'un des leurs à la tête pendant que les autres s'échappaient en gagnant la brousse voisine.
Cette « agression terroriste » avait ainsi fait un bilan de trois véhicules du ministère du budget incendiés, et un agent, l'adjudant, Sanogo Seydou qui était porté disparu.