ACTUALITES BAMAKO, 30 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Les partenaires du Mali sont exaspérés par le retard pris dans la mise en place du Conseil national de transition (CNT), a déploré lundi le représentant spécial du secrétaire général au Mali (RSSG) et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier du Groupe de soutien à la transition (GST).
« La transition est une fenêtre d’opportunité pour rebâtir un Mali nouveau », a indiqué M. Annadif, appelant les parties maliennes à surmonter leurs divergences pour mettre fin au « statu quo » qui bloque la mise en place de cet organe législatif.
Cependant, la clé de répartition du CNT, fixée par un décret du président de transition, a été dénoncée par la classe politique malienne comme « un mépris, une confiscation du rôle des politiques et une entrave à la démocratie ».
Ce décret attribue non seulement 11 sièges (sur 121) aux partis politiques (plus de 200 formations politiques), mais leur impose aussi de communiquer une liste de 22 noms parmi lesquels le vice-président Assimi Goïta, doit choisir leurs 11 représentants.
« Le Mali est une nouvelle fois au rendez-vous de l’histoire et de l’épreuve. Le Mali ne sera pas seul dans la conduite de la Transition et la prise en charge des défis sécuritaire et socioéconomique », a assuré Smaïl Chergui, commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine (UA), à la cérémonie d’ouverture.
Pour le Premier ministre du Mali, Moctar Ouane, « cette réunion revêt une importance capitale en ce qu’elle est destinée à mobiliser les partenaires bilatéraux et multilatéraux au plan africain et mondial afin d’aider le Mali ».
Cette rencontre vise à « coordonner et harmoniser » les efforts des partenaires du Mali pour soutenir le gouvernement de transition conformément aux réformes prévues par la Charte de transition.
Ce groupe de soutien à la transition a été mis en place par les partenaires du Mali, notamment les Nations Unies, l’UA et la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin de contribuer à la réussite de la transition au Mali. Fin