Le 23 juin 2020, les présidents Donald Trump et Emmanuel Macron ont appelé à un cessez-le-feu en Libye face au conflit et à la reprise des négociations.
Lors d'une conversation téléphonique, les deux dirigeants sont convenus de la nécessité urgente d'instaurer un cessez-le-feu en Libye ainsi que de reprendre rapidement les négociations entre les parties libyennes, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
« Les présidents Donald Trump et Emmanuel Macron ont réitéré que l'escalade militaire doit immédiatement prendre fin des deux côtés pour éviter que le conflit libyen ne devienne encore plus dangereux et insoluble », indique le communiqué.
Cet entretien téléphonique a eu lien alors que la situation en Libye risque de s'aggraver encore. Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a annoncé samedi la disponibilité de l'armée de son pays pour intervenir et aider la Libye à combattre les terroristes et les groupes armés.
LIRE AUSSI: Fatou Bensouda, la CPI et le vrai problème des Africains
Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU a qualifié dimanche les propos de Abdel-Fattah al-Sissi de « déclaration de guerre ».
La Libye est en proie à une guerre civile depuis la chute de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.
La situation s'est davantage détériorée en 2014, deux gouvernements rivaux se disputant le pouvoir avec des forces belligérantes : le GNA soutenu par l'ONU basé dans la capitale Tripoli et un gouvernement installé dans la ville de Tobrouk (nord-est) et allié à l'Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchal Khalifa Haftar.
LIRE AUSSI: Ouattara sur l'affaire Soro: « La loi sera appliquée »
L'Egypte, les Emirats arabes Unis, la France et la Russie soutiennent l'ANL, tandis que la Turquie, le Qatar et l'Italie soutiennent le GNA.