ACTUALITES TEHERAN, 26 janvier 2021 (Yeclo avec Xinhua) — L’Iran s’attend à ce que les Etats-Unis lèvent « rapidement » leurs sanctions visant le secteur bancaire iranien, afin de pouvoir accéder à ses propres actifs à l’étranger pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement iranien.
« Nous espérons que (le nouveau gouvernement des Etats-Unis) libérera les transferts de ressources en devises étrangères détenues par l’Iran, et mettra fin rapidement aux sanctions contre le secteur bancaire afin de (permettre à l’Iran) d’accéder à ses actifs financiers », a déclaré Ali Rabiei lors d’un point presse en ligne, cité par l’agence de presse officielle IRNA.
Le porte-parole a tenu ces propos en évoquant les plans du gouvernement iranien pour combattre l’épidémie de coronavirus.
En réponse à une question demandant si les autorités iraniennes avaient eu des contacts avec la nouvelle administration américaine, M. Rabiei a déclaré qu’aucun contact de ce type n’avait été établi, et que Téhéran n’avait aucun plan visant à ouvrir un tel dialogue pour le moment.
Au lieu de cela, a-t-il poursuivi, le gouvernement iranien attend de voir la politique officielle de Washington concernant le retour à ses engagements et « la levée de ses sanctions illégales, qui est un élément indissociable de ces engagements ».
Le responsable a espéré que le gouvernement des Etats-Unis prendrait « des mesures concrètes » pour « prouver sa bonne volonté et construire la confiance » avant que la situation ne devienne « plus compliquée ».
Selon une loi adoptée en décembre 2020 par le Parlement iranien, a-t-il rappelé, les inspections du programme nucléaire iranien découlant du protocole additionnel au traité de non-prolifération nucléaire (TNP) seront soumises à des restrictions à partir de la troisième semaine de février.
« Il est à noter que les inspections menées en application de l’Accord de sauvegarde se poursuivront (…) comme prévu », a-t-il souligné, observant que la plupart des activités d’inspection et de surveillance par caméra menées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en Iran relevaient de cet Accord de sauvegarde. Fin