Le coordonnateur de la CNLC a annoncé la création d’une brigade dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon en Côte d’Ivoire pour rendre plus opérationnel ledit comité.
Invité à la Tribune « Tout savoir sur » du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), le coordonnateur a présenté les atouts du CNLC, notamment la célérité dans le traitement des plaintes (72h), la dotation d’un système d’investigation efficace et la collaboration étroite avec les administrations et entreprises engagées dans la lutte contre la contrefaçon et le piratage.
Pour être plus opérationnel le CNLC, a relevé M. Ekra, il est prévu dans les perspectives la création d’une brigade.
Le CNLC ambitionne également d’acquérir des lieux de stockage et d’un incinérateur à haute capacité pour la destruction des produits de contrefaçon, de renforcer la collaboration entre les différentes administrations en charge de la lutte contre la contrefaçon et le piratage au plan national et international.
LIRE AUSSI: Lutte contre la contrefaçon : près de 15 milliards FCFA de marchandises saisies en Côte d’Ivoire
Le comité entend également acquérir du matériel roulant adapté aux missions au CNLC afin d’étendre ses actions de surveillance à toutes les frontières (maritimes, fluviales, terrestres et aériennes).
Sur la période 2016-2022, ce sont près de 15 milliards de francs CFA de marchandise qui ont été saisis suite à des investigations et contrôles répressifs menés par le comité en charge de la lutte contre la contrefaçon, a révélé Jacques Roger Claude Ekra.
LIRE AUSSI: Grave accident de la route à Yamoussoukro feu parlementaire ce mercredi : 7 victimes
Créé par la loi N°2013-865 du 23 décembre 2013, le comité national de lutte contre la contrefaçon et le piratage et à la protection des droits de propriété intellectuelle, dans les opérations d’importation, d’exportation et de commercialisation de biens et services a pour missions de contribuer à la politique de promotion de l’investissement privé en Côte d’Ivoire et à l’amélioration de l’environnement des affaires et au respect des droits de propriété intellectuelle (DPI), rappelle-t-on.