La France et l’UE ont révélé le 14 janvier 2022, à Brest préparer de nouvelles sanctions, « à l’encontre de ceux qui font obstruction » à la transition au Mali.
« Si nous sommes au Mali, nous y restons, mais pas dans n’importe quelles conditions », a lancé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à l’issue d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Brest.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a révélé lors de la conférence de presse finale que l’UE, préparait de nouvelles des sanctions, « nous préparons des sanctions à l’encontre de ceux qui font obstruction » à la transition.
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« Si on est en sécurité pour manifester, on doit sûrement être en sécurité pour voter », a ironisé Le Drian avant de conclure.
Le Mali est plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, et a connu deux coups d’Etat en août 2020 et mai 2021.