La marche de l'opposition ce jeudi 22 mars 2018 pour protester contre la tenue des élections sénatoriales et la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), n'a pas été autorisée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture d'Abidjan.
La marche projetée par les partis politiques de l'opposition réunis au sein de la coalition ‘'Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS de Georges Armand Ouégnin), aujourd'hui pour protester contre la tenue des élections sénatoriales et la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), n'a pas été autorisée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture d'Abidjan. Du moins c'est ce que des sources au sein de ces institutions nous ont confié.
« La marche n'est pas autorisée »
« Nous n'avons reçu aucun courrier de cette coalition de l'opposition, par conséquent la marche qu'elle veut organiser aujourd'hui n'est pas autorisée », a tranché de façon catégorique notre source au ministère de l'Intérieur. Une information que EDS rejette puisqu'elle soutient mordicus qu'il a informé par courrier le préfet d'Abidjan de cette marche.
« Nous maintenons notre marche »
« Nous avons déposé un courrier au préfet d'Abidjan le lundi 19 mars dernier au lendemain de notre meeting à Yopougon. Mais jusqu'à ce jour, à 19 heures (hier mercredi NDLR), nous n'avons reçu aucune réponse. Mais n'empêche, nous maintenons notre marche », a souligné M. Jean Gervais Tchéidé, membre du comité d'organisation de cette marche de l'EDS.
Le sit-in d'Affi autorisé mais…
Par contre, le sit-in annoncé par Pascal Affi N'Guessan, président du FPI devant le siège de la CEI, devrait pouvoir se tenir. Le préfet de police n'a délivré aucun courrier officiel, en ce sens, mais aurait fait passer un coup de fil aux organisateurs, pour leur demander de mieux maîtriser leurs militants et qu'il ne tolérerait aucun débordement.
