ACTUALITES NIAMEY, 30 décembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Le gouvernement nigérien, face à la flambée des infections au nouveau coronavirus, exige désormais le respect strict des mesures barrières édictées contre ce fléau sous peine de sanctions, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Le ministre de la Santé par intérim, Ahmed Boto, a dressé mardi lors d’une conférence de presse un tableau de l’épidémie, avant de rappeler le respect obligatoire des mesures prises par son gouvernement contre le virus, évoquant des sanctions à l’endroit des éventuels contrevenants.
Selon M. Boto, en date du 28 décembre, pour un total de 61.291 tests réalisés, on recense 3.159 cas positifs, avec 99 décès, 1.736 guérisons et 1.320 cas actifs. Les huit régions du pays sont toutes concernées par cette recrudescence, « mais la situation est plus préoccupante dans les régions de Niamey, Tillabéry et Agadez, avec Niamey comme épicentre », a-t-il ajouté.
Cette situation a été créée par « un relâchement total du respect de l’ensemble des gestes barrières dans le cadre de la prévention du COVID-19 », avant d’inviter l’ensemble de la population à redoubler de vigilance « car la période que nous traversons marquée par cette deuxième vague au niveau international et la saison froide est fortement favorable à la réémergence de cette maladie », a-t-il estimé.
Pour freiner la propagation du COVID-19, le gouvernement avait pris entre autres mesures « le respect strict des gestes barrières, le recours urgent aux services de santé devant tout cas présentant de signes du COVID-19 (fièvre, maux de tête, toux, difficultés respiratoires, perte d’odorat ou du goût), le respect des directives pour les voyageurs par voie aérienne au départ comme à l’arrivée au Niger, le respect de l’autoconfinement de sept jours à tous les voyageurs de retour par voie aérienne sanctionné par un test COVID au septième jour ».
Pour le même motif, il a décidé de la fermeture des écoles, la suspension des ateliers, réunions et formations, la fermeture des bars et des discothèques, l’interdiction de regroupements lors des mariages, baptêmes et funérailles, la réorganisation de la prise en charge au niveau de tous les hôpitaux publics qui assureront le test et le traitement des cas pour accroître la capacité d’accueil. Fin
