Les partis d'opposition accumulent les échecs dans leurs demandes de réformes électorales à neuf mois du scrutin présidentiel.
L'opposition ivoirienne fait face à une série d'échecs dans ses revendications. Selon l'analyse de Ferro Bally, aucune des demandes n'a abouti : « ni audit de la liste électorale ni réforme de la CEI ni nouveau découpage électoral ».
La situation se complique par l'absence de coordination entre les partis. Le journaliste note que « chaque parti chante pour sa propre chapelle, dans un désordre organisé et des querelles fratricides ».
Des revendications sans suite
Les demandes de l'opposition restent lettre morte. La réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale et la libération des prisonniers politiques n'ont pas obtenu de réponse favorable.
Le rapport de force penche en faveur du pouvoir. L'analyste souligne que « le terrain dicte sa loi » et que le gouvernement « dispose de plusieurs cordes à son arc », incluant la justice et les forces de sécurité.
Les manifestations publiques rencontrent des obstacles. Les rassemblements font face à « des forces parallèles prêtes à perturber » toute mobilisation de l'opposition.
L'absence de soutien international pèse sur la stratégie de l'opposition. Sans appui de la CEDEAO, de l'UA ou de l'ONU, les partis d'opposition se retrouvent isolés face au scrutin d'octobre 2025.
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