Professeur Michel Gbagbo. Ivoiresoir.net dresse le parcours du premier fesciste devenu agrégé en psychologie, à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan).
Le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames), a déclaré le mardi 17 juillet 2018 Michel Gbagbo, désormais titulaire du grade de maître de conférences. Cette promotion fait du Dr Michel Gbagbo, un maître de conférences, grade qui fait de lui un professeur en psychologie, le premier de la génération Fesci.
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Désormais le fils aîné de l'ex-président Laurent Gbagbo, va pouvoir assurer le développement de la recherche dans un établissement d'enseignement supérieur tout en transmettant son savoir aux étudiants. Il va pouvoir réaliser des travaux de recherche en équipes, le plus souvent ayant vocation à être publiés dans des revues aussi bien nationales qu'internationales.
Pour rappel, Michel Gbagbo, 49 ans fut précédemment enseignant de psychologie à la faculté de criminologie de l'université de Cocody d'Abidjan, et directeur de la formation, de la communication et de la sensibilisation au comité national de pilotage du redéploiement de l'administration (CNPRA). Le fils de l'ex-Chef de l'Etat ivoirien est par ailleurs sénateur de la jeune chambre internationale sous le numéro 66445, et président de l'Association ivoirienne pour l'amitié entre les peuples (AIAP).
Il a été emprisonné et condamné, accusé de « flagrant délit de destruction de biens d'autrui sur la voie publique » en compagnie de son père, quelques jours après le 18 février 1992, alors qu'il lui rendait visite en prison. Il était alors membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci). Au sein du bureau exécutif national de cette organisation, il a occupé sous le secrétariat général d'Eugène Djué, la fonction de chargé des affaires sociales, entre 1993 et 1994.
En 2000 il regagne Abidjan lorsque son père fut élu président de la République de Côte d'Ivoire
Il poursuit ses études après sa libération. En 1997, alors qu'il était membre du bureau national de la Jeunesse du front populaire ivoirien (JFPI), il part en France pour poursuivre ses études. C'est en 2000 qu'il regagne Abidjan lorsque son père fut élu président de la République de Côte d'Ivoire. Il est consultant en gestion des ressources humaines et dirige en 2002 le cabinet Ivoire Kompetence qu'il fonde avec des amis, puis reprend ses études universitaires en 2006. En 2007, il soutient une thèse de psychopathologie de la vie sociale.
Arrêté en même temps que son père en 2011, après avoir à la surprise générale, pris des positions radicales, lors de la crise postélectorale, il recouvre par la suite la liberté et choisit de rester en Côte d'Ivoire, malgré sa double nationalité française (sa mère est Française). Homme simple, il reste autant en politique que dans l'enseignement. En décrochant la lune du Cames, Michel franchit un cap supplémentaire que de nombreux fescistes n'ont pas encore pu franchir. Au passage, le fils gravit un échelon supplémentaire que le père n'a pas pu franchir. Félicitations Professeur !
Karina Fofana
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