Les usagers de l'axe Jacqueville-Toukouzou ont crié leur amertume en ces temps de pluie où le trafic sur cette voie est un véritable calvaire.
Les rares taxis brousses, qui osent emprunter cette voie, taxent fortement les passagers qui n'ont pas d'autres choix que de se soumettre à des tarifs exorbitants, à défaut de rester à mi-chemin de leur voyage. En plus de la hausse des tarifs, 2500 francs CFA pour 42km, ceux-ci sont obligés de se superposer pour permettre à plusieurs personnes de rentrer chez elles.
» Lorsque nous effectuons un voyage, nous devons obligatoirement faire un tour chez le mécanicien pour remettre le véhicule en état. Cela nous revient cher », a signifié M. Koné, un conducteur de taxi brousse.
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» J'ai très mal quand j'emprunte la route qui mène à mon village Toukouzou. Je comprends mal qu'une région qui donne toutes ses richesses à l'État puisse être autant abandonnée et enclavée. C'est injuste! », crie un fils du prophète Papa Nouveau.
Cette zone de Jacqueville abrite une vingtaine de plateformes pétrolières et gazières. » 70 % de l'énergie fournie à la Côte d'Ivoire provient de la zone de Jacqueville », a confié un responsable de la plus grande compagnie gazière et pétrolière, installée dans la zone de Jacqueville.
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Ce dernier a dit avoir payé la somme de 5000 francs CFA pour une place à son retour de Toukouzou à Jacqueville, lorsqu'il a rendu une visite à ses connaissances pour la réalisation d'un projet.
Le Premier ministre Patrick Achi, alors secrétaire général à la présidence de la République, avait lancé le premier coup de pioche à Grand-Jack (5 km de Jacqueville) en octobre 2020.
