ACTUALITES BRUXELLES, 18 juillet 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Les dirigeants des 27 pays membres l'UE, réunis lors d'un sommet spécial à Bruxelles, tentent de s'accorder sur le plan de relance et le budget 2021-2027 de l'UE. Le plan de relance de 750 milliards d'euros dont l'économie européenne a besoin d'urgence semble loin de faire l'unanimité, au regard de l'intransigeance de certains Etats membres de l'UE.
Les discussions entamées vendredi par les 27 dirigeants de l'UE se poursuivront tard ce samedi 18 juillet, pour tenter de trouver une issue au plan de relance de l'économie européenne frappée par la crise de COVID-19, et au budget à long terme 2021-2017.
Ces négociations s'annonçaient houleuses, au regard à la fois des enjeux sur le plan sanitaire, économique et environnemental, mais surtout difficiles du point de vue des divergences des Etats membres de l'UE.
Les Pays-Bas par exemple trouvent le plan de relance plus généreux pour pouvoir aider les pays durement frappés par la crise de COVID-19. Ils exigent à ce que la distribution des fonds du plan de relance, s'accompagne des réformes structurelles, sur les retraites, le marché du travail à titre d'exemple, des Etats bénéficiaires (l'Italie et l'Espagne en l'occurence). Un avis que ne partagent pas l'Italie et l'Espagne.
Les Pays-Bas restent ainsi inflexibles et s'opposent à toute subvention européenne en faveur de l'Italie et de l'Espagne, si ces pays ne s'engagent pas dans des réformes. Pour les Pays-Bas, un contrôle de l'utilisation des fonds du plan de relance sera fait.
Les points de discorde semblent donc plus nombreux et on s'attend à une poursuite des discussions tard ce samedi 18 juillet à Bruxelles.
« Il y a désaccord sur les montants du budget et du plan de relance. Sans accord sur ces points, il n'y a pas grand chose à discuter », glisse une source.
Ce week-end ne suffirait peut-être pas aux 27, à conclure un accord. Cependant, le président du Parlement européen David Sassoli a rappelé aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE qu'ils ont une responsabilité toute particulière pour le moment, vis-à-vis de leurs citoyens. « Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas avoir un accord au Conseil », a-t-il conclu. Fin