Pour Soro, des mesures drastiques doivent être prises vis-à-vis de Ouattara et ses hommes si l'on veut éviter le pire en Côte d'Ivoire.
«…Il faut dire qu'en Côte d'Ivoire, les instruments électoraux, le juge électoral, c'est-à-dire le conseil constitutionnel, la CEI sont inféodés à monsieur Ouattara. Il n'y a rien à espérer de cette CEI. L'opposition politique, je dis bien l'opposition politique a essayé de manifester, vous connaissez les résultats, 30 morts, des centaines de blessés, des arrestations.
Je vous signale qu'il y a aujourd'hui 5 femmes qui ont été arrêtées avec pour délit, le fait de vouloir manifester contre un troisième mandat. La question du troisième mandat, il faut le savoir, c'est un coup d'Etat civil. On impose au peuple, de faire un mandat illégal et illégitime.
C'est pourquoi, je dis, qu'il y a lieu d'agir. On a vu l'Union européenne agir en RDC en imposant des sanctions ciblées au régime, cela a fait reculer monsieur Kabila. Il y a donc jurisprudence. On a vu en Côte d'Ivoire, l'Union européenne faire des sanctions ciblées contre Gbagbo, cela a permis d'éviter des morts.
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Ce que les Ivoiriens ne comprennent pas, c'est ce deux poids deux mesures. Aujourd'hui, il faut que, face à monsieur Ouattara qui, le 31 octobre s'obstine à vouloir faire des élections, sachant que ces élections vont déclencher des tueries en Côte d'Ivoire, mieux vaut prévenir que guérir. Nous pensons qu'il faut envisager des sanctions ciblées pour faire reculer monsieur Ouattara… »