Travail des enfants en Côte d’Ivoire : un chocolatier offre une école à Dahiri

Engagée dans l'éradication du travail des enfants, la Société Africaine de Cacao a offert mardi 17 décembre 2019 une école primaire au village de Dahiri.

La Société Africaine de Cacao (SACO), filiale du groupe Barry Callebaut en Côte d'Ivoire, a offert, mardi 17 décembre 2019, une école primaire, au village de Dahiri, département de Fresco, (Sud-Ouest, région du Gbôklè), dans le cadre de sa stratégie globale “Forever chocolate” (en français, Chocolat pour toujours) dont l'un des piliers est l'éradication du travail des enfants dans sa chaîne d'approvisionnement.

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Selon une note d'information du Groupe, cette école est composée de 6 salles de classes toutes équipées, de 6 logements pour les enseignants, de 8 latrines, d'une cantine et d'un forage hydraulique raccordé à une citerne par le biais d'un dispositif à énergie solaire. Toute cette infrastructure est raccordée au réseau électrique national.

L'inauguration de ce joyau est intervenue 9 mois après la pose de la première pierre qui s'est tenue le 8 avril. L'école est la 14ème construite par la SACO en Côte d'Ivoire et permettra à 300 enfants de bénéficier d'un cadre propice pour leur éducation. C'est le préfet du département, Blaise Kouassi Koffi, qui a réceptionné les clés des mains du directeur de l'entreprise donatrice, Christophe Julienne.

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Outre le préfet de département, la cérémonie a été rehaussée de la présence du sous-préfet de Dahiri, du sous-préfet de Fresco, du directeur régional de l'agriculture, du directeur régional de la Fonction publique, du secrétaire général de la direction régionale de l', de l'Inspecteur de l'enseignement primaire (IEP), du superviseur du conseil café cacao et d'un représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant.

Ce chocolatier s'investit dans la mise en œuvre de nombreux projets dans le secteur de l'éradication du travail des enfants, de l'amélioration des conditions de vie des ménages des producteurs, de l'amélioration de la qualité d'éducation et de l'autonomisation de la femme.

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Sur ce dernier chapitre, des équipements pour la production et la transformation du manioc dont il est à la base du financement, ont été remis à l'association des Femmes de Dahiri, en marge de ladite cérémonie.

Written by Véronique Fortes

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