Décryptage du mouvement citoyen, « Aube nouvelle » lancé le 24 octobre 2020, par de l'ancien préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi.
Le samedi 24 octobre 2020, présentation du mouvement citoyen, Aube nouvelle. L'ancien préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi n'a pas attendu longtemps, après sa démission, pour apparaître sur le terrain citoyen. Beaucoup de jeunes dans la salle des fêtes de l'Hôtel, des têtes couronnées, des hommes de Dieu, des utilisateurs des réseaux sociaux.
Curieux de découvrir les fondements de la mise en place de l'Aube nouvelle et la nouvelle direction prise par son initiateur. Aube nouvelle comme un creuset d'échanges, de réflexions, de partage d'expériences entre toutes les couches de la société. Vincent Toh Bi: « Il serait dangereux de nous asseoir et dire que tout va bien. Ne soyons pas gênés de regarder nos problèmes en face. Soyons d'accord que ça ne va pas. Si ça ne va, on cherche à savoir, ce qui ne va pas. La tolérance est le début de la paix. Il y a une succession de faits sociaux qui se sont accumulés. L'année 2010 a amplifié ces faits. ».
Forum de vérité aussi. La société ivoirienne est dans l'impasse. « L'impasse est constitutionnelle, institutionnelle et sociale. », selon Vincent Toh BI. Retour vers les valeurs fondatrices de la société. Savoir appréhender la réalité et l'affronter. Par des propositions et actions concrètes. Aube Nouvelle n'est pas un parti politique.
Le dimanche 25 octobre 2020, La ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté était à Boguedia, dans le département d'Issia, (Région du Haut Sassandra). Elle à réuni environ une centaine de chefs traditionnels pour un atelier sur les mises en réseau des maisons des chefs et procéder au lancement de la journée annuelle de la Cohésion 2020, organisée par la chefferie traditionnelle. Le ministère de la Solidarité a construit des locaux destinés aux chefs dans les principales régions, pour offrir un cadre de travail adéquat aux gardiens des us et coutumes.
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La ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté est consciente d'une chose: ressouder les fils de la cohésion sociale, tâchée par les blessures, les morts, le sang des crises en Côte d'Ivoire depuis 1990 au moins, n'est pas chose aisée. Les Ivoiriens attendent beaucoup du gouvernement.
Des efforts notables sont faits mais des obstacles brouillent les résultats. « Je suis peinée. Quand je parle c'est à eux tous sans exception. Au pouvoir ou à la recherche du pouvoir, on ne gouverne pas des cadavres. », dit le Professeur Mariatou Koné. À Boguedia, elle a demandé aux chefs de village réunis, de demeurer des vecteurs de cohésion et de paix.