20 septembre 2002 : Gbagbo ou le courage d’un homme d’État

The Appeals Chamber of the International Criminal Court (ICC) held a hearing on 6 February 2020 to hear observations on the application of Mr Laurent Gbagbo of 7 October 2019, requesting the Appeals Chamber to reconsider its judgment of 1 February 2019 which imposed conditions on the release of Mr Laurent Gbagbo and Mr Blé Goudé following their acquittal.

20 septembre 2002, au lendemain de la tentative de coup d'état du 19, Gbagbo, en visite officielle en Italie, décide de rentrer à Abidjan.

Le 20 septembre 2002, alors que la situation est encore incertaine après la tentative de coup d'état de la veille des assaillants venus du Faso, le Président , qui était en visite officielle en , informé des événements en cours dans son la Côte d'Ivoire, décide de rentrer pour être auprès des .

Pour rentrer directement, Il a dû décliner une proposition du qui lui demandait, on ne sait trop pourquoi, de passer par . Avait-il senti un piège ? En tout cas, il prend la décision de rentrer directement au pays .

« Je ne pouvais (donc) pas rester dehors. Je suis rentré prendre ma place à la tête de l'Etat et à la tête des Armées de Côte d'Ivoire. « , dira-t-il aux ivoiriens Cet acte fut un acte de responsabilité et d'attachement au pays, un acte d'homme d'état, comme pour dire aux ivoiriens qu'il ne peut abandonner le navire Ivoire parce que ça tangue, qu'il ne peut tout simplement pas les abandonner..

LIRE AUSSI: Et si la France avait lâché IBK ? : « Paris se tient aux côtés du peuple malien », la déclaration de Jean-Yves Le Drian

Et la suite est venue confirmer cette stature d'homme d'état pour faire entrer Laurent Gbagbo dans l'histoire de la Côte d'Ivoire comme un président qui ne fuit pas devant le danger qui menace au-delà de sa personne, le pays qui l'a élu.

Deux ans plus tard, en novembre 2004, alors que les militaires français tirent sur sa résidence, il ne bouge pas, il refuse de fuir.  » il ne sera jamais dit que j'étais entrain de fuir quand j'ai été abattu ou pris « , confie-t-il à ceux qui le poussent à quitter les lieux.

LIRE AUSSI : Soro après l'appel à la désobéissance civile : « Je soutiens fortement »

On finit donc logiquement par comprendre pourquoi, en avril 2011, au risque de sa vie, cet homme n'a pas fui alors que les bombes françaises pleuvaient sur la résidence où il se trouvait avec sa famille, ses partisans, ses collaborateurs et des ivoiriens venus le soutenir.

Written by Alexis Gnagno

Titrologie 21 septembre 2020 : revue de la presse ivoirienne, « Bédié prend les commandes »

Un cadre du RHDP révèle : « le rejet des candidatures de Gbagbo et Soro n’arrange pas Ouattara »