Adou Richard est interpellé par l'un de ses frères agni suite aux différents mandats d'arrêt contre les pro-Soro et les membres de l'opposition.
(…) Tu accentues la douleur, la tristesse, la haine, la méfiance, la peur et la révolte n'est pas loin, où iras-tu quand la colère du peuple va s'abattre sur eux ? Tu participes à la division des Ivoiriens. Tu pourras assumer toutes ces gabegies quand la roue tournera à la faveur du peuple que tu es en train de traumatiser ? Adou, il s'agit d'un pays. Ce n'est pas un clan. Ce que tu fais est une atteinte à la vie d'une nation divisée, déchirée. Tu veux faire partie de ces auteurs ? L'histoire rattrape toujours ses auteurs, mon frère Adou.
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Ils ne sont pas saints ceux qui t'utilisent pour défier toute la nation ivoirienne. Qui a le cul propre dans ce pays ? Personne, mon frère, quand on t'envoie, il faut savoir t'envoyer toi-même. Quand la situation va s'inverser et je t'assure qu'elle n'est pas loin, tous ces chefs d'accusation dont tu assommes les Ivoiriens, oui, tes frères ivoiriens, tes « patrons », te lâcheront et tu seras le premier procureur à faire la prison parce qu'ils ne seront pas là, pour répondre de leurs multiples crimes et actes. Ce sont tes pauvres parents qui en payeront les prix. Arrête cette malsaine mission et quitte le pays.
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Les milliards détournés, volés, ils sont pleins dans ta nouvelle famille, les Ouattara qui t'adulent aujourd'hui. Tous ces crimes, commis par les microbes, ces fauteurs de merde, ces violeurs, ces marchés de gré à gré qui fragilisent l'économie du pays, la corruption, la violence, le braquage électoral, la pression et ces violations, tes frères et sœurs meurent, ces familles qui n'ont pas à manger parce que les Ouattara, ont gelé leurs comptes, Adou, Adou, hum.
Tu n'es pas le seul juriste à venir sur la place publique, réciter tes cours de droit pour incriminer tes frères ivoiriens, que Ouattara va faire empoisonner dans les prisons pour les tuer, car c'est le but. Je te rappelle que ce sont des Ivoiriens que ces « nouveaux Ivoiriens » te poussent à détruire et troubler leur quiétude. Les flagrants délits, les détournements de deniers publics, les fauteurs de trouble …, regarde devant toi, ils sont là et te manipulent, non, frère, tu es trop noble, fier, digne, pour assumer une telle mission. Vaut mieux être pauvre que cette richesse d'esclavage où tu te trouves aujourd'hui.
Je préfère que tu sois seul que mal accompagné. Les gens se moquent de toi et par ricochet, de nous les Agni et je n'en suis pas heureux. Je t'interpelle. Adou, pardon, je te demande pardon. Pardon, mon frère, pardon, au nom de tous les Agni Ahua, je te demande pardon, arrête ça.