Le président du sénat ivoirien et vice-président du PDCI, Jeannot Ahoussou-Kouadio, s'est prononcé sur le nouveau bureau politique tenu ce lundi 8 octobre 2018. Ahoussou depuis Daoukro dit sa part de compréhension de la crise.
L'ex-premier ministre n'est pas passé quatre chemins pour donner son point de vue convoqué par le président Henri Konan Henri Bédié. A l'en croire, Ce sera le congrès de la clarification. « Ce sera le congrès de la clarification. Chacun d'entre nous prendra la parole pour donner notre point de vue. J'en appelle donc à tous les militants du PDCI, tous ceux qui se reconnaissent dans la grandeur du président Félix Houphouët-Boigny puissent venir à ce congrès pour qu'on puisse se parler, pour que le dialogue qui l'arme des forts puisse régner au sein du PDCI, afin que la paix acquise puisse s'approfondir pour le bonheur des ivoiriens », a-t-il dit.
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Se prononçant sur les tracasseries judiciaires dont le parti septuagénaire est victime, Ahoussou Kouadio a marqué son étonnement : « C'est la première fois. Moi-même ayant été pendant plus de 20 ans l'avocat en chef de 1990 à 2010, je défendais le PDCI-RDA. Je n'ai jamais vu la justice toucher à l'institution qu'est le PDCI. Le PDCI est une institution dans le paysage politique en Côte d'Ivoire. Jusqu'en 1990, le PDCI se confondait à l'Etat de Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré.
Aussi a-t-il défendu le PDCI qui pour lui est une institution, afin de préserver la stabilité acquise et la paix qui constitue le socle du PDCI-RDA. Par ailleurs, il a appelé chacun a mettre de l'eau dans son vin, vu les moments difficiles que le pays a connus en ces termes : « Il faut qu'on sache garder raison. La Côte d'Ivoire a connu des moments très difficiles, nous nous sommes mis ensemble pour apporter la paix, préserver cette paix, quels que soient nos divergences circonstancielles, tout peut se régler ».
Poursuivant, Ahoussou a lancé un appel au calme : « Le PDCI étant par essence un parti de dialogue. Donc j'appelle les uns et les autres à baisser le ton, d'adopter le bon ton, le bon comportement pour sauver la Côte d'Ivoire ».
Prince Beganssou, envoyé spécial