Albéric Mandjoba (candidat PDCI à Abobo) : « Le RDR a honte de son propre bilan »

Albéric Mandjoba

Dans l'entretien qui suit, le candidat du à livre ses sentiments après l'ouverture de la campagne et dégage ses priorités pour les populations.

Quelles sont vos premières impressions au contact des populations d'Abobo après l'ouverture de la campagne ?

L'ouverture de la campagne a été formidable. Les populations sont venues de partout pour nous écouter, pour voir un peu le projet de société que nous voulons leur offrir. Donc, je suis satisfait de l'ouverture de ma campagne.

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Que proposez-vous comme projet de société aux populations d'Abobo ?

La commune d'Abobo a beaucoup de problèmes que ce soit au niveau de la santé, des routes, de la sécurité. Nous allons toucher ces problèmes. Nous allons apporter une amélioration dans la gestion de la mairie d'Abobo.

Vous avez en face un candidat de poids. N'avez-vous pas des appréhensions ?

C'est un candidat parmi tant d'autres. Il y a 6 candidats à Abobo. Chacun mène tranquillement sa campagne. Nous n'avons pas d'appréhensions particulières. Il se trouve qu'un candidat, celui dont vous faites certainement allusion, est issu d'un parti politique qui a dirigé la mairie pendant 17 ans.

Les populations d'Abobo ont découvert la gestion du RDR de leur espace communal. Parce qu'ils ont honte de leur bilan, honte d'être RDR, ils se mettent aujourd'hui sous le couvert du . Ils sont en difficulté, ils ont du mal à présenter leur bilan qui est négatif. Aujourd'hui, tout le monde aspire au changement à Abobo. Nous sommes donc confiant, nous n'avons pas d'appréhensions.

Vous êtes le candidat du Pdci-Rda, est-ce que vous avez le soutien des militants de votre parti dans cette bataille?

Le soutien du PDCI-RDA est total et effectif. Le PDCI-RDA a très bien organisé les choses à ce niveau. A l'unanimité, le choix porté sur le candidat du PDCI-RDA a été accepté par toutes les populations. Cela se traduit dans les faits. Les trois délégués communaux du parti sont des directeurs locaux de campagne. Ils sont tous sur la liste. L'union est totale et sacrée autour du candidat du parti que je suis.

Mieux, au-delà de cette union, il y a l'appui d'autres formations politiques. C'est une liste de coalition que nous conduisons. En plus du PDCI, il y a le FPI et le version Anzoumane Moutayé qui font bloc autour de moi.

Par rapport aux enjeux, quel est le message que vous avez pour les militants de votre parti et pour les populations ?

Nous sommes à l'école du président Henri Konan Bédié, qui est lui-même disciple du président . Nous recherchons la paix. Pour nous, la paix est une seconde religion. La preuve, c'est que nous sommes avec nos frères du FPI, nos frères du MFA, de l', de l'UDPCI… Nous travaillons ensemble.

Nous rigolons ensemble et nous mangeons ensemble. C'est ce que nous voulons pour la Côte d'Ivoire, pour que demain, il y ait une véritable paix entre nous pour développer notre pays. C'est ce que le président Houphouët-Boigny nous a appris.

Albéric Mandjoba rêve-t-il de la victoire  le 13 octobre prochain ?

Bien sûr, je suis confiant parce que ce que je vais faire pour ma population est noble. Je suis retraité, après avoir travaillé pour mon pays. Aujourd'hui, je vois ma commune qui souffre. Il faut que j'apporte ma petite contribution au développement de ma commune. Tout ce que nous faisons, c'est pour nos frères et sœurs.

J'ai l'habitude de dire qu'un homme normal doit manger 3 fois par jour pour avoir une bonne santé, matin, midi et soir. Malheureusement, certains mangent une fois par jour, d'autres mangent 3 fois. Ce n'est pas normal. D'autres, pourtant, jettent la nourriture, pendant qu'il y a des gens qui ont faim. Je veux donc remédier à tout cela.

Pour la campagne, est-ce que les choses se déroulent comme vous le souhaitez ?

Il n'y a pas de problème pour le moment. Nous passons le message aux populations. Nous sommes né ici, dans notre village. Quelqu'un d'autre ne peut pas venir faire notre bonheur à notre place. Nous comprenons le langage de nos frères paysans. Il faut que nous travaillions entre nous. Houphouët nous a appris que nous devons tendre la main à tout le monde.

Prince Beganssou

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